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 DESTIN: La Guerre Des Entités

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Foxfire
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MessageSujet: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptyDim 1 Juil - 8:36

DESTIN
La Guerre Des Entités



Prologue :

"Les enfants sacrés réveilleront les esprits qui sont emprisonnés. Cet éveil annoncera le début de la guerre qui décidera du sort de l’existence toute entière."
Shalima, Gardienne de Scahos.


Une éternité est passée depuis la naissance de l’existence. Les gens ont changé, les mondes ont changé...Et la magie qui fut jadis omniprésente chez les hommes a disparu. Remplacée par la technologie et la science propices à leur monde réel, les maisons de pierres font maintenant place aux immenses structures de béton et d’acier. Le ciel magique s’est transformé en univers cosmique.

Une unique trace magique persiste dans cette réalité, un temple situé au plus profond de la terre, loin de la présence des hommes. Un temple renfermant des secrets insoupçonnés de la surface. Un temple contenant un mal que personne ne doit libérer, gardé par une puissance immortelle.


Dernière édition par le Sam 20 Oct - 14:27, édité 1 fois
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Foxfire
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MessageSujet: Re: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptyDim 1 Juil - 8:53

Chapitre I :
Rêve apocalyptique


"Les rêves sont des chimères qui, telles de puissantes créatures, peuvent nous protéger ou nous attaquer selon leurs envies. Mais les rêves sont aussi, tels des traîtres, de redoutables ennemis qui, une fois maîtrisés par les plus forts, peuvent nous infliger des blessures que même le temps ne peut effacer."
Humanité, bénisseuse de Shanos.




Une immense salle, composée de gigantesques piliers de marbre, un sol de dalles de pierres grises, trahissait l’âge de l’endroit obscurcit par un plafond d’une noirceur infini.
Tout était calme et silencieux, alors qu’une personne à la longue cape noir et au visage masqué par l’ombre d’un capuchon s’avança vers le fond de la pièce.
L’individu s’arrêta un moment, sa capuche bougea au même rythme que sa tête lorsqu’il regarda à sa droite, puis à sa gauche, comme si un étrange danger le guettait. Plus étrange, la brume qui envahit alors la pièce et qui semblait sortir des manches même de l’individu qui repris la marche en direction du fond de la pièce.
Là résidait la seule lumière qui émanait d’une centaine de bougies, entourant une étrange statue dont la pierre aux couleurs de l’arc-en-ciel, représentait un couple enlacé.
Le sombre individu, arrivé à trente centimètres de la statue, avança son bras gauche vers le visage représentant une femme aux yeux clos, et sa voix, désincarné et faible, résonna dans la salle, se répercutant en une multitude d’écho qui disparurent dans les ténèbres :
-Je t’ai enfin retrouvé, Scahos…
Il avança un peu plus son bras, jusqu’à ce que l’extrémité de ses doigts sortent de sa manche. Mais ce n’étaient pas des doigts, ou tout du moins cela n’en était plus, car ils étaient rongés et seul les os perduraient. Des doigts qui ainsi ressemblaient plus à de macabres griffes qu’à de la chair humaine. Les approchant jusqu’à atteindre le visage de la statue, l’individu s’arrêta brusquement, regardant de nouveau et très rapidement sur les cotés avant de se concentrer de nouveau sur la statue.
Mais au moment même où cette fois-ci il toucha la statue, l’individu fléchit les genoux avant de faire un bond incroyable d’une vingtaine de mètres en arrière. Le plus incroyable fut alors qu’il esquiva ainsi la foudre qui, venant d’un plafond plus noir que la nuit, s’abattit sur le sol juste en face de la statue.
Une voix s’éleva des murs même. Une voix qui, bien que puissante, laissait ressentir une certaine douceur mêlée à une incomparable tristesse.
-Jamais je n’accepterais que le sacrifice de mes amis ne devienne inutile ! Tu ne libéreras pas Scahos !
-Et qui donc va m’en empêcher, toi ? répliqua le personnage d’une voix malsaine en tournant autour de lui-même, semblant inspecter les ténèbres ambiant de la salle en quête de son interlocutrice.
C’est alors qu’elle apparue, émergeant des ténèbres. Une femme à la longue robe d’or, aux longs cheveux brun et lisses surgit du noir, tenant dans sa main, telle une arme, une sphère de flamme bleue lévitant à quelques centimètres de sa paume.
-Comment as-tu réussi à trouver ce temple !? Toutes les mesures ont été prises pour qu’une Entité telle que toi ne puisse le trouver !
Sur ses paroles, la jeune femme lança la boule de feu, suivit immédiatement d’une dizaine d’épées de glace venant de l’obscurité qui se plantèrent dans les vêtements et la chair du personnage qui était pourtant parvenu à esquiver la déflagration.
Lorsqu’il retira les lames de sont corps, elles firent tomber des gouttes noirs de ses plaies qui cicatrisèrent presque immédiatement, démontrant ainsi qu’il ne pouvait être humain. Mais dès que la jeune femme remarqua que ces étranges gouttes noir ce rassemblèrent et s’évaporèrent pour former une opaque fumé de cendre, elle fit apparaître une intense lumière de sa main qui dissipa le volute de fumé.
-Très impressionnant Shalima ! dit le personnage en s’avançant vers la jeune femme, mi méprisant, mi amusé.
Mais il s’arrêta brusquement lorsqu’il marcha dans une flaque d’eau au reflet bien trop miroitant à son goût. Son visage se crispa alors, dégoûté par l’eau dans laquelle son pied était prisonnier.
-On dirait que même l’une des toute « puissantes » Entités peut tomber dans un piège aussi grotesque…constata la jeune femme avec un étrange sourire moqueur aux coins des lèvres.
Ce qui ne semblait être qu’une vulgaire flaque d’eau prit soudainement du volume, tant bien qu’au bout d’une dizaine de secondes, l’eau était déjà montée jusqu’au bas ventre de l’individu dont les pieds restaient immobile depuis qu’il avait marché dans le piège de l’apparente magicienne. Cette dernière, unissant vivement ces mains dans un signe de prière, disparue brusquement, son corps tout entier transformé en eau.
-Qu’as-tu fait humaine… S’écria l’étrange personnage qui même dans ces circonstances, ne céda pas à la panique.
La réponse ne tarda guère. Lorsque l’individu vit les eaux se retirer, aspirées vers le fond obscur de la pièce, il réalisa ce qui allait se passer avant même d’entendre le grondement sourd qui se répercutait contre les murs. Fermant les yeux, visiblement concentré, il murmura des paroles incompréhensible avant de les rouvrirent pour voir l’immense vague d’eau prête à s’abattre contre lui.




Une fois les eaux dissipées, la jeune femme n’aperçut pas le corps de son ennemi, elle n’avait devant les yeux que des piliers effondrés et des flaques. Le visage visiblement crispé par une peur soudaine, elle chercha vivement des yeux l’endroit où l’individu reparaîtrait.
-Tu as peur, tu as vu ton destin pourtant…Tu sais se qui doit arriver, un pouvoir que je n’ait pas moi-même mais que je peu comprendre…
La jeune femme serra davantage son bâton, et se dernier émit un faible rayonnement balayant les ténèbres, en quête de la source de sa peur.
-Même si mon destin est de mourir de tes mains, cela ne veut pas dire que tu ne peux perdre Shanos ! Cria-t-elle dans l’espoir qu’il répondrait et ainsi de pouvoir identifier sa position.
Mais il n’y eut aucune réponse, sauf celle d’une brise glacial et pénétrante.
Elle n’eut alors guère le temps de se retourner lorsque l’homme encapuchonné surgit de l’ombre et arriva quelques centimètres derrière la jeune femme.
-Malheureusement pour toi, tu as déjà perdue.
Il y eut alors le bruit d’une lame qui pénètre la chair, suivit de celui de la jeune femme qui ne put retenir un crie de douleurs des plus abominable.
La jeune femme saisit plus fermement son arme et frappa aveuglément l’individu qui esquiva mais qui ne pût ainsi l’empêcher de fuir. Disparaissant alors dans un cercle d’eau pour surgir cinq mètre plus loin dans un vif embrasement de flamme, le sang aux lèvres, la main sur son ventre transpercé, la jeune femme avait les yeux grands ouverts, son visage marqué par la peur et la douleur.
-Jamais tu n’auras le plaisir de me voir mourir face à toi ! Lança-t-elle, résolue malgré cela.
-C’est pourtant ce qui arrivera. Répliqua l’homme encapuchonné.
Sur ces paroles, il fit apparaître de ses manches un flot de brume noir qui, inondant les lieux de ténèbre mais qui cependant laissa deviner l’émergence d’une créature gigantesque.
Semblant reconnaître la bête qui se mût dans la brume, le regard de la magicienne s’emplit de tristesse avant qu’elle ne ressaisisse en se secouant la tête.
-Voyons voir si tes pouvoirs sont aussi grands qu’on en dit…proposa la voix désincarnée de l’individu caché par la brume.
Semblant tout d’abord rassembler un maximum de cette air envahi par la brume, la bête cracha ensuite une immense boule feu, noircie par les ténèbres, en direction de la magicienne.

Il y eut une énorme explosion, suivit du bruit assourdissant de quelques piliers de plus qui s’effondrèrent, laissant peu après place à un silence surnaturel. Marchant parmi les décombres, l’individu sembla un moment rechercher la présence de son adversaire puis, ne l’apercevant pas, se mit à rire. Un rire dont l’écho inhumain laissait deviner toute la noirceur du cœur de son propriétaire. Quand il s’arrêta, il se retourna vers son dragon qui reprit instantanément l’apparence de brume pour se fondre dans le corps de son maître.
-Tu aurais dû savoir que personne ne peut me vaincre, Shalima…
Il se dirigea de nouveau vers la statue quand sous ses pieds le sol se mit à trembler. Ce tremblement, l’Entité semblait savoir ce qu’il signifiait mais ne s’y attendait pas. Soudain, des vapeurs jaillirent d’entre les pierres, puis une grande partie du sol s’écroula, laissant place à une haute falaise précédant une immense mer de lave.
-Qu’est-ce que… ?!
Mais l’homme n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un immense oiseau de feu surgit alors du magma en fusion pour fendre droit sur lui.

Après un véritable déluge de flamme produit par l’oiseau, la magicienne jaillit de la mer de lave, propulser par une mystérieuse force, et atterrit lentement sur le sol de pierre avant que celui-ci, sur le simple ordre de sa main, se reforma derrière elle.
-Je ne suis pas encore morte ! Ajouta la jeune femme après cette démonstration de pouvoir.
Mais la fatigue semblait prendre emprise sur elle, augmentant le rythme de ses respirations déjà rapides du fait de sa blessure.
Quand le sombre individu fit exploser les ruines d’un pilier pour se dégager, la jeune femme fut intriguée de constater qu’il se tenait fermement les côtes, sans doute que celles-ci s’étaient brisées sous les coups.
-Serait-il possible que tu faiblisses ? Ricana-t-elle sombrement.
Le sombre personnage retira alors sa main, silencieux devant la remarque de la jeune femme.
Lorsqu’il disparue en une fraction de seconde sous les yeux de la magicienne, il fallut le même temps à cette dernière pour deviner ses intentions. Tendant son bras en avant, une lumière dorée jaillit de sa main et, perdant rapidement son éclat, pris la forme d’un bâton qu’elle saisit précipitamment.
-Tu ne m’auras pas une seconde fois !
Se retournant rapidement, elle parada l’assaut d’une nouvelle griffe et, prononçant des paroles inaudibles, fit surgir de son bâton une onde de choc qui propulsa l’individu dans les airs, ce dernier atterri brusquement au pied de la statue.
Lorsque l’homme noir se redressa, se tenant cette fois-ci douloureusement l’épaule, du sang goûtant de ses doigts d’os, la jeune femme se rendit compte d’une chose :
-Ton épaule… tu es devenu physique ?
-Perspicace, mais je dois hélas en finir avec toi…
Malgré le fait qu’il soit cacher dans la pénombre, la jeune femme sembla clairement voir ce qu’il fit et resserra ses mains sur son arme, prête est résolue à ce qui l’attendais. Entendant le bruit de la chaire qui se déchirait devant elle, elle récita dans une prière, l’empreinte de sa voix changeant alors brusquement et raisonnant dans l’écho des ténèbres:
-Toi qui bientôt vas libérer l’ancien fléau, entends ces paroles. L’éveil d’une Entité en appelle une autre. En faisant naître sur les mondes une vague de destruction éternelle, tu fait toi-même naître ceux qui un jour causeront ta perte et sauveront l’existence.
A sa dernière parole, tout devint noir, et la magicienne poussa un cri de souffrance qui ne fit que raisonner dans la pièce sombre avant de s’éteindre, définitivement.


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MessageSujet: Re: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptyDim 1 Juil - 8:54

chapitre 1 (suite):

Annie se réveilla, rejetant les draps de son lit dans un affolement des plus violents, elle ne savait plus ce qui se passait. Elle se déplaça dans sa chambre, toujours aussi affolé, qu’est-ce qui se passe, au secours ! Puis elle s’arrêta net, saisissant sa tête de ses deux mains, calme-toi, qui était ces gens, où étaient-il ?
La jeune fille se rendit compte qu’au bout de plusieurs dizaines de seconde que se n’était qu’un rêve, qu’il était impossible que deux personnes se battent de cette manière.

Préférant tout oublier dans un premier temps, elle regarda la cour de son orphelinat à travers sa fenêtre. Il était encore trop tôt pour voir les enfants courir et jouer, mais elle sentait comme un réconfort en regardant cet endroit. Lorsqu’une dame d’une cinquantaine d’année fit irruption dans sa chambre, inquiétée par les cris, elle se retourna pour la regarder.
-Tout va bien Annie ? Demanda la surveillante.
-Oui madame, ce n’était qu’un rêve. Répondit la jeune fille dont le regard retourna vers la cour déserte.
-Ce devait être un rêve horrible, vous tremblez de partout et êtes blanc comme un linge, constata la dame avant de refermer la porte de la chambre en partant.
Un rêve horrible, sans doute, mais pourtant si réel, si palpable…La jeune fille ne pouvait s’empêcher de se dire cela avant de se regarder dans le miroir d’un mètre de haut accroché à un mur de sa chambre.
Regardant son reflet, elle s’aperçut qu’elle avait, à travers ses longs cheveux lisse et brun, un visage livide comme un mort et qu’elle tremblait comme une feuille, chose qu’elle n’avait pas remarqué auparavant. Elle se dirigea vers le pichet et se servit un verre de cette eau qui lui parut si froide qu’elle frissonna un peu plus encore. Puis elle se recoucha dans son lit, serrant dans sa main la statuette de diamant qui orné la chaînette d’or autour de son cou.
Cette statuette lui était très précieuse, car on lui avait dit que c’était le seul objet avec lequel on l’avait trouvé, à l’entrer d’un édifice religieux. Ce n’est finalement qu’après un long moment qu’Annie parvint à trouver le sommeil, dans une certaine crainte. Crainte justifié car là encore elle rêva.




Si l’ingénieur en chef ne l’avait pas remarqué au hasard de ses recherches, personne n’aurait découvert la statue. Mais cela faisait maintenant plusieurs jours que cette découverte en avait donnés lieu à une autre bien plus surprenante.
-Combien de mètre ? Demanda le chef ingénieur qui s’installa devant un moniteur.
Celui-ci retransmettait un schéma animé d’une foreuse, enfoncé dans le sol, est qui était à présent proche d’une immense bâtisse enterrée sous des milliers de mètres de sable et de rocs.
-Ils y sont presque. répondit un homme à ses cotés. Dois-je envoyer les hommes ?
L’homme assit devant l’écran sembla réfléchir un moment et, murmura pour lui-même :
-Je ne comprends toujours pas, vu la profondeur de cette bâtisse, elle doit dater de plusieurs milliers d’années, or cela ne fait qu’une centaine d’années que les eaux se sont retirées des environs suite au séisme qui a formé ce désert…
Puis il se retourna vers l’homme qui attendait ses ordres.
-Avertissez nos supérieurs que nous allons ouvrir cette bâtisse, et demandez-leur ce qu’ils ont tiré de la statue que nous avons découverte.
L’ingénieur concentra ensuite son regard sur l’écran.




Il ne fallut que quelques jours pour dégager un passage stable vers leur découverte, et tous s’impatientaient de découvrir ce que cette bâtisse engloutie dans le sable avait à leur apprendre. Arrivé à ce qui ressemblait à un mur recouvert d’étranges symboles avec une faille le parcourant de haut en bas, l’ingénieur en chef posa silencieusement sa main dessus, effleura les gravures, si nettes et précises, ornant les symboles, avant de se retourner vers ses hommes.
-Prenez des photos de ce mur et envoyez-les leurs.
Il allait reprendre le chemin pour remonter à la surface lorsqu’il entendit comme un murmure émanant de la pierre de l’édifice. Cela ne dura qu’un mince instant, mais il sut dès lors d’instinct que ce lieu était dangereux. Cette voix n’avait raisonné que très faiblement dans sa tête, suppliante et souffrante, elle l’implorait d’ouvrir les portes, où tout du moins c’est ce qu’il avait crut comprendre…
-Ces fouilles promettent d’être intéressante…murmura-t-il.
Aussitôt que les photos prises furent envoyées informatiquement, il ordonna l’ouverture immédiate de la bâtisse. Plusieurs employés se positionnèrent en quelques secondes au niveau de la faille est y insérèrent l’extrémité de leur pieds-de-biche.
-Allez-y ! Ordonna l’ingénieur en accompagnant ses paroles d’un geste de la main.
Utilisant toute la force de leur bras, les hommes réussirent à écarter la faille de quelques centimètres.
-Qu’est-ce que… ?! S’écria alors l’un d’entre eux.
Une opaque fumé noir émana de la faille et emplit vite l’endroit. L’odeur qui en suivit et le goût qui s’imprégna dans les bouches signalèrent tout de suite qu’il s’agissait de cendre. Mais une autre odeur se fit vite sentir parmi le groupe tandis qu’un étrange liquide coulait le long de la faille. L’ingénieur s’approcha, porta ses mains dessus et reconnus vite la nature du fluide.
-Du sang…murmura-t-il, confus.
Ce fut comme-ci son cœur c’était arrêté tandis que la torpeur s’empara de lui jusqu’à le pétrifier de peur.





Le colonel Stelman savait très bien que la réunion à laquelle il allait participer ne ferait qu’aggraver les choses. Mais le financement de tous ces bureaucrates était indispensable pour la survie de leur recherche. De plus, tout commençait à entrer en mouvement, comme si chaque élément était relié... S’était il dit. Parcourant un couloir puis un autre qui ne semblait emprunté que par des hommes d’affaire et autres personnes de haut rangs, il arriva devant la salle que l’on lui avait indiqué à son arrivé. Il frappa alors et une voix lui dit d’entrer.
-Colonel Stelman. Reconnu un homme jusque là assis en bout de table, table qu’il partageait avec une dizaine de personnes.
-Messieurs. Répondit Stelman en les saluant.
Stelman ne s’assit pas tout de suite mais s’avança dans un premier temps vers la paroi vitrée qui, de par le faite de la hauteur du bâtiment dans lequel il se trouvait, laisser apparaître une immense ville au haut building. L’entretient était censé être secret, aussi quand on lui dit qu’il avait lieu dans ce bâtiment, il avait était surpris. Mais bon, ce n’était pas Stelman qui commandait…
Le colonel prit place sur le siège qui lui était réservé.
-Nous avons à ce jour une nouvelle des plus étrange à vous communiquer, déclara Stelman. Il y a maintenant quatre jours que nous n’avons plus de nouvelle des équipes envoyées sur notre site de recherche.
Sous cette annonce, un des hommes assis se redressa et prit la parole, visiblement inquiet.
-Vous croyez à une agression quelconque.
Stelman s’y attendait, ses supérieurs n’avait pas jugé utile de protéger le site en question, du moins militairement. Pourtant, au vu de la dernière découverte qu’ils avaient fait, le site prenait de plus en plus d’importance à leurs yeux et ils auraient dû le protéger.
-Ou il peut aussi ne s’agir que d’une simple panne d’émetteur radio, ne concluons pas trop rapidement. Quoi qu’il en soit, cette réunion se fait parce que nous devons vous prévenir que la statue contenait bel et bien un corps. Corps que nous allons bientôt pouvoir étudier dans nos installations.
Bien sûr le coup de l’émetteur ne tenait pas debout, les chercheur possédant leur propre portable ne donnant pas de signe de vie non plus. Mais ça, le comité ne pouvait le savoir, il pouvait très bien dire que les portables avait été confisqués avant.
Mais c’est alors qu’un des membres du comité se leva et que tout les autres firent silence.
-Nous n’avons qu’une seule autre question, qu’en est-il du projet ?
Stelman s’attendait vraiment à cette question à vrai dire c’était là la raison de sa venu. Regardant son interlocuteur dans les yeux, il resta cependant assis.
-Le projet avance, mais nous n’avons pour le moment aucun résultat concret, car il n’y a eut pour le moment aucun indice qui nous pousserait à croire à une menace.
L’air semblait lourd pendant que Stelman regardait l’homme debout devant lui. Il savait que ses paroles sonnaient faux, mais il avait reçut l’ordre de ne pas divulguer certaines informations, et la réponse réelle à la question mettait en péril l’exécution de cet ordre.
-Se sera tout colonel, vous pouvez vous retirer.
Stelman ne se fit pas prier, il avait une grosse journée devant lui et n’avait pas aimé devoir assister à cette réunion. Aussi ne tarda-t-il pas à quitter la salle, prenant la direction de l’ascenseur le plus proche quand son téléphone portable s’alluma.
-Colonel ? C’était pour vous dire que nous avons observé un pique dans les ondes étranges que dégage le sujet. La voix qui lui avait dit cela semblait exciter par sa découverte et cela inquiétait Stelman.
-Que c’est il passé ?
-On dirait qu’elle a fait un cauchemar, les ondes sont devenues nettement plus fortes pendant deux heures puis elles ont doublé d’amplitude juste avant son réveil.
Stelman ne dit rien, raccrochant son téléphone. Il devait absolument voir ce qui c’était passé.
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MessageSujet: Re: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptyDim 1 Juil - 11:18

Chapitre II : Innocence

"De tout temps les corrompus délaissés de leur maître sont venus sur la terre, comme attirés par une énergie mystique. Cette observation laisse penser que ce monde recèle bien plus qu’il n’y parait."
Yaelna, Membre du Haut Conseil.



Un rêve pouvait il avoir cet effet là ? Quand Annie se réveilla ce matin, elle paraissait encore plus fatiguée qu’à son réveil mouvementé. Des cernes contournaient ses yeux et elle sentait ses muscles fléchir quand elle tenta de se lever. Pensant avoir attrapé un coup de froid, elle se décida à ne plus bouger, attendant patiemment que la surveillante s’inquiète de son absence au petit déjeuné.
-Eh bien ? Que ce passe-t-il ?
La jeune fille ne répondit pas, ou plutôt elle tenta bien quelques mots mais ils ne dépassèrent pas le murmure.
-On dirait que vous êtes malade, dit la vieille femme en plaçant sa main sur son front moite. Vous avez de la température en effet. Bon, vous restez dans votre lit aujourd’hui, je vais appeler le docteur.
Exténué, Annie ne parvint à trouver le sommeil qu’au bout de deux heures. Quand le docteur arriva, il indiqua qu’il s’agissait d’un coup de fatigue.
-Plutôt rare chez de jeunes personnes mais bon…Vous serez ne nouveau en pleine forme demain matin, vous verrez.
Sortant de la pièce un moment avec la surveillante, ils discutèrent des médicaments qu’il lui faudrait prendre. Puis les minutes passèrent avant que la jeune fille ne parvienne à retrouver le sommeil.



Elle volait, sentait sa peau caressé par le doux contacte de l’air frais. Les nuages masquaient le soleil et donnaient sur la ville en dessous d’elle une apparence bien triste.
Elle volait, ses sens en éveils lui disaient qu’elle n’était plus très loin, qu’il s’en approchait, chaque battement des ses ailes difformes, dont le sang mauve circulait dans la peau et les os ressortaient, la rapprochait de cette force qui, irrémédiablement, l’attirait.
Elle volait, alors que ses yeux fatigués par la lumière trop vive se refermaient par moment. Alors que ses oreilles, sensibles à chaque battement de cœur de chaque riverain plusieurs centaines de mètres sous elle, ne se concentrèrent plus que sur l’origine de cet appel.
Elle volait. Mais était-ce elle, ou était-ce lui ? Elle ressentait cela mais ce n’était pas elle, c’était lui. Cette chose inhumaine appelée par une force qu’elle ne connaissait pas, mais une force qu’elle devina grande. Mais comment pouvait-elle le savoir ? Quelle était la nature de cette force ? Et surtout, qui était-il ?
Il volait. Mais elle voyait à travers ses yeux qui eux-mêmes voyaient au delà des apparences. Elle entendait aux travers de ses oreilles une cacophonie de son qu’elle pouvait pourtant identifier. Elle sentait cette air sur sa peau qui pour elle était agréable mais pour lui était insupportable. Elle sentait les odeurs âcre des gaz émanant de la ville tandis qu’il s’en abreuvé, comme curieux de cette nouvelle sensation.
Mais elle n’était pas lui, et il n’était pas elle. En ce moment précis, elle ne faisait que regarder au travers de son corps, elle était l’âme qu’il lui manquait. Alors, il eut pour la première fois un sentiment qu’il ne connaissait pas : il approuvait de la joie, il éprouvait quelque chose. Mais ce n’était pas ses sentiments propres. Ce n’était que des sensations qu’il avait empruntées à quelqu’un. Enragé, il continua de se diriger vers la source de cet appel, la source qui lui avait apporté cette nouvelle sensation. Si il voulait garder cette sensation, il devrait la posséder, la retirer à celle qui la détenait. Il lui volerait cette sensation, mais il ne connaissait qu’une seule chose. Il n’avait appris qu’une seule chose depuis qu’il avait été créé. Il ne savait que tuer. Et si tuer ne lui permettrait pas de garder cette sensation, alors au moins cet acte lui permettrait de l’apaiser et d’oublier. Il pourrait une fois de plus se rapprocher du néant, lui qui en se moment souffrait en goûtant l’existence.


Lorsque Annie se réveilla, il lui fallut une fois de plus un long moment pour s’apercevoir qu’elle était dans son lit et non dans les nuages. Mais pourtant tout ceci lui parut si réel… et bien qu’elle ne sentait plus ses membres fatigués, elle avait l’impression que sa tête allait exploser tant elle lui faisait mal.
Se levant péniblement, elle se versa un verre d’eau qu’elle but d’une traite, mais alors qu’elle allait déposer le verre, celui-ci se brisa entre ses mains. A ce moment précis, la jeune fille sentait quelque chose, là, dans sa tête.
-Tu m’as appelé…dit une voix lointaine, dont l’empreinte aiguë fit frissonner la jeune fille.
Annie se retourna, regarda dans toute les direction mais ne vit rien, il n’y avait personne.
-On dirait que tu ne me voie pas…finit par dire la voix.
D’un brusque coup de vent, la fenêtre s’ouvrit en grand et, au bout de quelque seconde, se referma tout aussi rapidement, brisant le verre.
-Qu’est-ce qui se passe !?
Elle ne saurait le dire comment, mais elle le sentait, là, qui la regardait, l’examinait, mais restait immobile, quelque pars dans la pièce.
-Tu m’as appelé, tu as fait naître en moi une chose que je ne pensait pas imaginable.
La voix suraiguë semblait se mouvoir dans la pièce tandis qu’Annie, paniqué, continuait à tourner sur elle-même, à la recherche de son interlocuteur.
-Qui êtes-vous, que me voulez-vous ?!
Elle tremblait de toute pars, la peur gagnait petit à petit ses muscles tandis qu’elle s’appuya contre un mur. Ce fut comme-ci sa chambre se teintait du rouge de la colère, elle n’eut alors que le temps d’entendre le bruit du mur se briser qu’elle tomba à travers ce dernier.
Annie n’eut que le temps de se rendre conte, malgré la poussière du mur en ruine, qu’elle était dans la chambre d’à coté. Et la voix repris.
-Tu m’as insufflé cette énergie, pourquoi ?! S’énerva la voix.
-Je ne vois pas de quoi vous parlez…murmura Annie, tenaillé par la peur.
De nouveau le rouge envahit la pièce et cette fois-ci, un lit fut détruit comme-ci une tornade passait par là. Annie ne pouvait plus réagir, ce qui se passait autour d’elle était à la fois trop terrifiant et trop étrange pour elle.
-Jamais je n’ais ressenti cela avant ! Que m’as-tu fait, humaine ?!
Annie ne répondit pas, elle sentait la colère envahir chaque centimètre cube de la pièce. Terrorisée, les larmes coulèrent sur ses joues.
-Réponds-moi !
Ce fut comme-ci tout sons avaient été absorbé, laissant seul le silence régner. Annie se sentit transportée, comme soulevée par un agréable mais puissant courant d’air. Elle ne pouvait ouvrir les yeux, ni même bouger, toute force l’avait quitté. Elle avait ressentit une dernière fois la présence de cette voix, puis plus rien. Un calme apaisant la transportait calmement.

Quand Annie put enfin ouvrir les yeux, elle n’était plus dans une chambre, mais dans la cour, de fine gouttelette d’eau tombant du ciel tombait sur ses yeux qui ne purent alors voir clairement l’individu penché sur elle.
-Incroyable vous ne trouvez pas ?
L’individu semblait dire cela comme-ci il venait d’assister à un magnifique feu d’artifice.
-Qu’est-ce qu a bien put se passer… ? Demanda une autre voix, plus grave et apparemment inquiète.
-On ne sait pas trop, il se sont juste battu, puis ces lignes sont apparues sur son bras…expliqua la première voix avant qu’une troisième voix n’intervienne.
-Et ensuite, il y a eut cette explosion puis ces piques de métal ont jailli de la fumée et on les a retrouvé comme ça.
Annie crut alors voir une personne se pencher sur elle.
-Nous devons faire vite avant que l’on vienne nous déranger. Emmenons-là avec nous. Nous en savons suffisamment je pense. Dit la voix grave avant qu’Annie ne sente quelqu’un la prendre dans ses bras et l’emmener tandis qu’elle perdit connaissance, dérivant lentement vers un sommeil. Un sommeil sans rêve cette fois-ci.



Lorsque l’avion se posa enfin au sol, plusieurs véhicules l’entourèrent. L’un d’entre eux, un camion blanc fait pour transporter de lourdes marchandises, se gara devant la soute de l’avion qui s’ouvrit. Plusieurs hommes se pressèrent pour descendre une caisse haute de deux mètre et large d’un. Parmi eux, le colonel Stelman.
-C’est la statue ? Demanda la voix d’un homme d’une quarantaine d’année, regardant la caisse de bois avec le plus vif intérêt.
-En effet, vous voulez qu’on l’emmène où ? Demanda un membre du personnel de l’aéroport.
-Non, nous prenons la relève. Répondit Stelman.
Il fit alors signe à ses employés de transporter la caisse jusqu’au camion.

Un quart d’heure plus tard, sur la route, Stelman « caisse » était à présent dans ledit camion, prêt de celle-ci et téléphonait à ses supérieur.

-Oui monsieur, nous venons de réceptionner la statue, nous serons arriverons dans quelques temps, après que…
L’homme arrêta de parler lorsqu’il entendit comme un murmure dans la caisse. Les soldat qui l’accompagnaient orientèrent eux aussi leur visage dans cette direction, signe qu’il n’était au moins pas fou.
-Ouvrez-moi cette caisse, ordonna Stelman.
Deux minutes plus tard, la caisse était ouverte, mais ce n’était pas une statue qu’elle contenait, c’était un homme, enfin à défaut de l’appeler autrement.
-Qui êtes-vous ? demanda le colonel après avoir longuement tenu le silence en observant les cheveux blanc, les oreilles collées à la peaux et surtout les yeux anormaux, semblable à ceux d’oiseaux comme les aigles.
L’individu ne répondit pas, alors même que les soldats pointaient leurs armes sur lui, il semblait trop fatigué pour bouger où même émettre le moindre son.
L’homme qui le questionna pendant plusieurs minutes avant d’abandonner téléphona de nouveau à ses supérieurs pour leur annoncer sa découverte. Le camion continua son chemin, s’enfonçant plus tard dans les montagnes…
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MessageSujet: Re: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptySam 8 Sep - 16:17

chapitre 2 (suite)

Les yeux d’Annie finirent par s’ouvrir de nouveau. Sa mémoire ne gardait pour le moment que peu de traces des derniers évènements mais suffisamment tout de même pour qu’elle s’interroge sérieusement. Elle se demandait ce qui avait put arriver. Elle se demanda qu’elle était cette créature qui l’avait attaqué, et comment, finalement, elle avait dû s’en sortir…

Elle regarda autour d’elle et constata qu’elle n‘était pas dans sa chambre. Lieu, malgré une propreté impeccable des murs blanc, s’apparentait bien plus à une prison qu’à une chambre. Une seule porte lui faisait face, grise et métallique et une mince fenêtre situé bien au dessus de ce que ses mains pouvait atteindre laisser entrer un peu de lumière. Annie n’aimait pas cet endroit et ne comprenait ce qu’elle y faisait. Elle tenta de se souvenir, mais c’était comme si on avait gommé une partie de sa mémoire…

Elle resta un moment assise là, tentant un moment de rafistoler un bouton de sa manche de chemise qui s’était décroché. D’ailleurs, c’est à ce moment qu’elle vit, sur son bras droit, une trace dorée. Relevant sa manche, elle constata qu’elle avait comme une sorte de trais de quelques centimètres qui dessinait une légère courbe sur son avant bras. Mettant un peu de salive sur ses doit, elle tenta de l’effacer mais n’y arriva pas, elle avait dû se faire ça avec de quelque chose d’indélébile.

S’acharnant un peu plus à effacer la marque, elle releva cependant vivement la tête lorsqu’elle entendit le clapet de la porte s’ouvrir. Un homme entra, habillé à la manière d’un soldat, ce qui intimida d’autant plus la jeune fille. Son visage était dur, déformé par une sorte de mépris. Annie ce demanda ce qu’elle avait bien put faire pour que, d’entrer, on semble la haïr. Elle voulut demander la question à vive voix mais l’homme l’interrompit.

Je vais être claire, je te considère comme une menace. Ceux de ton genre ne peuvent être venue pour de bonnes intentions.

Annie ouvrit grand les yeux de terreur devant cette révélation. Elle, une menace ? Que c’était il passé depuis qu’elle avait était attaqué ? L’homme se rapprocha d’un pas supplémentaire.

-Tu vas répondre à mes questions et il ne te sera fais aucun mal.

Devant cette quasi-menace, Annie répondit d’une voix faible.

-Vous n’avez pas le droit…

-J’ai tous les droits en ce qui te concerne, tu n’es pas une enfant, tu es un monstre ! Cria l’homme, la colère débordant de ses mots fit se replier Annie sur elle-même.

Terrifiée, voila ce qu’elle était à ce moment. Terrifiée par les paroles de cette homme, terrifiée par ce qui c’était passé à l’orphelinat. Elle ne savait pas, n’avait aucune idée de ce qu’elle avait put faire.

-Quand as-tu eut cette « force » que tu as utilisée ? Demanda l’homme, se rapprochant d’un pas supplémentaire, plus qu’à un mètre de la jeune fille désormais.

Annie ne voulait pas qu’il se rapproche, il lui faisait peur, elle voulait revoir ceux qu’elle connaissait, voulait revenir dans son orphelinat…

-Je ne sais pas de quoi… commença-t-elle.

-Menteuse ! Cette chose que tu as combattu, que tu voulait-t-elle !?

-Je n’en sais rien ! Je…non !

Annie n’eut pas le faire le moindre geste que l’homme c’était approché d’elle et lui tira violemment les cheveux. Annie crut bien qu’il allait les lui arracher tandis que la douleur l’empêchait d’entendre les paroles de l’homme.

Cette douleur, elle semblait soudainement se dissiper tandis qu’Annie avait l’impression de perdre connaissance un moment, de passer au second plan. Elle ne sentit même pas sa propre bouche crier quelques paroles et ses cheveux aussitôt relâchés. Puis elle repassa au premier plan, constatant avec effrois ce qui venait de se passer. L’homme qui l’avait agressé tenait sa main en hurlant. Ca main, il y manquait un doigt ! Il avait était sectionnait proprement, comme si c’était l’œuvre d’une lame.

Annie recula contre le mur, d’autant plus paniqué tandis que quelques mèches de ses cheveux lui tombèrent devant le visage. Ses cheveux, ils étaient gris métal ! Annie voulut les toucher de ses doigts et quand elle le fit, elle se coupa en tentant de saisir ses cheveux.

Tombant à terre devant ce trop plein d’émotion, Annie ferma un moment les yeux tandis qu’elle entendis une autre voix, une autre personne était entré dans la salle.

-Capitaine Tark, allait immédiatement à l’infirmerie et mettez votre doigt dans la glace, tout de suite !

Elle entendit ensuite des pas s’éloigné, tout d’abord en marchant, puis courant au loin.

Reprenant un peu ses esprits, la jeune fille ouvrit les yeux. Ses cheveux étaient de nouveau bruns. Elle put de nouveau les prendre en main sans se couper. Ses doigts portaient des coupures là où elle avait essayé de les saisir avant. Encore une fois, ce n’était pas un rêve…

Puis son regard s’arrêta sur le nouvel individu, un autre homme, d’une trentaine quarantaine d’année. Contrairement à son prédécesseur, son regard était calme, presque rassurant. Annie pouvait se sentir plus en confiance avec lui, elle le savait. Il prit une chaise qui jusqu’alors était dans un coin de la pièce puis s’assit, invitant d’un signe de la main Annie à s’asseoir sur le lit qui lui faisait face. Quelque peu rassuré mais pas pour autant confiante, Annie finit par s’asseoir.

-Voila, on sera mieux. Je ne peu pas te demander de pardonner le capitaine Tark, il a agi comme un monstre. Je suis le colonel Stelman, la personne qui a ordonné que l’on t’amène ici

La jeune fille regarder cet homme C’était lui qui l’avait emmené ici ? C’était donc lui qui avait les réponses.

-Monstre…c’est comme ça qu’il m’a appelé…pourquoi ? Demanda-t-elle, faisant allusion aux paroles blessante du capitaine.

Annie vit le regard de Stelman se poser sur elle, comme si elle était malade. Etait-ce grave ? Bien sûr que ce devait l’être. Ce n’était pas tout les jour que l’on ce faisait attaquer par une…chose aussi terrible.
Le colonel soupira, semblant hésiter un moment sur ce qu’il devait dire.

-Il y a de cela dix ans, nous avons inventé un appareil capable de détecter une grande quantité d’onde. Le but de l’appareil étai à l’origine proprement militaire, mais il sembla bientôt avoir une autre utilité. Il détecte chez certains individus des ondes dont nous ignorons l’utilité, ou le danger, question de point de vue.

Annie fut certaine que le colonel laissa un moment de silence uniquement pour lui laisser le temps de comprendre qu’elle devait être l’une de ces personnes.

-Mais ses ondes se sont révélées plus forte chez certaines personnes encore, où à certains endroits. Nous avons découvert dans un désert de l’orient une émission incroyable et avons dépêché une équipe de chercheur. Mais le hasard a également voulut que nous détection ces mêmes ondes en toi, quelques heures plus tard.

Au ton suggéré, la jeune fille compris que le colonel ne croyait pas au hasard. Cela avait il un rapport avec son agression à l’orphelinat ?

-Nous avons perdu le contact avec nos chercheurs, peu après, les ondes qui émanaient de toi ont augmenté d’intensité alors qu’apparemment, tu devais faire un cauchemar.

Le rêve ?! Ce rêve étrange où Annie avait vu cette chose combattre une femme, utilisant une sorte de magie… Où était donc le rapport entre ce rêve, son agression, et sa présence en ces lieux ?

-Comment savez-vous que j’ai rêvé ? Demanda-t-elle, avant de ce dire qu’elle avait sans doute était observé.

Stelman eut un sourire pincé qui confirma ses pensées, mais la rassura aussitôt.

-Rassures-toi, nous n’avons pas observé le moindre de tes fais et geste, uniquement ce qui ce passait lorsque les ondes devenaient plus fortes. Puis il y eut cette agression, tu as était attaqué par cette créature.

Stelman semblait perplexe, et Annie se doutait bien qu’il n’avait pas dû être tout les jours confronté à de tels évènements.

-Nous n’avions jamais vu ça. Cette créature semblait si puissante, et toi tu l’as détruite alors que nous pensions qu’il venait de te…

Le colonel ne finit pas, ne voulant pas brusquer Annie dont les yeux grands ouverts révélaient son étonnement.
Ainsi c’était elle qui avait vaincu cette chose ? Comment avait elle fait ? Elle ne se souvenait de rien.

-Comment… ?

-Tu ne t’en souviens pas ? Il est vrai que tu semblais…différente…de la lumière émanait de ton bras droit, puis il y eut cette explosion et nous t’avons trouvé, évanouie, la créature n’était plus là.

Annie resta choqué par cette révélation, et releva sa manche de nouveau pour observer la courbe dorée sur son bras.

-Je n’avais pas ça avant…

Stelman examina la courbe, y touchant d’un doigt après avoir demandé dans un regard à la jeune fille si il pouvait.

-On dirait un tatouage, ça semble même venir de sous la peau…

Ces mots ne rassurèrent pas la jeune fille. Elle ne savait déjà pas quoi penser de ce qui venait de se passer, alors un tatouage… Elle croyait au début que c’était ces soldats qui le lui avait fait, pour une raison ou une autre.

-Tu ne te souviens vraiment pas de ce qui c’est passé à ton orphelinat ?

-Non, je me suis faite attaquer par cette chose. Il a dit que je l’avait appelé, et d’autre chose, mais je ne comprenait pas…

Annie essayait de se rappeler. Sil seulement elle savait ce qui c’était passait, comment elle avait survécue…

Soudain, une vive douleur émergea de sa tête. Elle cria sur le coup avant de se sentir tomber sur le lit. C’était comme ci quelque chose voulait lui sortir du crâne elle se tenait la tête tendit qu’elle entendait le voix lointaine du colonel appeler un équipe médical.

Puis se fut une avalanche de souvenir. Elle se voyait se relever devant la créature qui semblait surprise. Elle se voyait serrer son bras droit de sa main gauche tendis qu’une intense lumière dorée émané de cette courbe qu’elle avait maintenant. Elle se vit crier un mot qu’elle ne reconnut pas, avant qu’un faisceau de lumière de parte de sa main droite pour transpercer le corps de la créature. Puis elle vit cette dernière exploser de lumière.

-Annie !

La jeune fille rouvrit péniblement les yeux, sentant qu’elle qu’on la déplaçait sur un brancard. Stelman, accompagné par des médecins, venait de crier son nom.

-il faut qu’elle à contrôler son esprit, où il va la trouver !

C’était une autre personne qui parlait, Stelman tourna son visage vers lui, mais Annie ne pouvait pas le voir. De toute façon la douleurs dans son crâne ne lui donnait pas envie de bouger la tête pour…

-Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?! De qui parlez-vous ?! Demanda le colonel.

Mais Annie n’eut pas le temps d’entendre la réponse qu’elle poussa un crie de douleurs tandis qu’elle avait l’impression que quelque chose se débattez dans sa tête. Puis se fut le noir.

Annie s’entendait respirer, essoufflé par la douleur. Elle était debout dans le noir. Elle était terrifiée, jamais l’obscurité ne l’avait autant fait peur. Il y avait quelque chose, là, dans ce noir abyssal. Quelque chose de terrifiant, quelque chose d’inhumain, de bien plus que ça. Quelque chose qui n’avait qu’une seule volonté. Il voulait la tuer, la torturer puis la tuer.

Elle sentit alors la douleur à son bras qui lui transperça la poitrine. Une douleurs venu des ténèbres.

Annie ouvrit les yeux, elle portait un masque, sans doute pour l’aider à respirer. Elle entendait vaguement les médecins qui se pressaient autour d’elle.

-Qu’est-ce qui a put lui faire une telle chose ! Elle ne saignait pas tout à l’heure !

-Elle fait une hémorragie, il faut l’anesthésier de nouveau !

-Qu’est-ce qu’il fait là lui ? Sortez-le d’ici !

Annie reconnue alors la voix de Stelman :
-Laissez-le faire ! Ne bougeait surtout pas !

La jeune fille n’arrivait même plus à penser. La douleur accaparant tout son esprit. Cette chose qui était en elle, il allait la tuer, elle le savait. Elle avait peur, elle ne voulait pas sombrer dans le noir de nouveau.

Quelqu’un se pencha alors sur elle. Ouvrant les yeux, elle remarqua des yeux étranges, ressemblant à ceux d’oiseau comme des aigles. Il y avait quelque chose d’apaisant dans se regard. A ce moment, la douleur sembla se calmer, tandis que son esprit semblait doucement se détacher de tout.

-Laisses toi aller, il n’est plus là, il ne t’atteindra plus maintenant.

C’étaient les derniers mots qu’Annie entendit avant de se laisser bercer par un sommeil sans rêves, tranquille et paisible…
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MessageSujet: Re: DESTIN: La Guerre Des Entités   DESTIN: La Guerre Des Entités EmptyLun 10 Sep - 11:14

Chapitre III: Mère et fille


Les Entités ne sont stoppées que par une mince barrière pour entrer dans un monde. Pour la franchir, elles possèdent un corps. Ce procéder ne peu se faire qu’avec une personne suffisamment résistante pour supporter sa présence.


Annie se réveilla, ne sachant plus si ce qu’elle avait vécu était un rêve ou la réalité. Tout ce dont elle se souvenait était si étrange. Un bourdonnement agacée ses oreilles, mais elle n’avait envie d’ouvrir les yeux, préférant se reposer encore un peu.

-Son état est stationnaire, mais se n’est pas grâce à la médecine. Dit une voix qu’elle ne reconnut pas
-Je crois savoir à qui nous devons cet exploit. Répondit calment le colonel Stelman.
-Ce qu’elle a fait à l’orphelinat, ce qui c’est passé à l’infirmerie, ça tien du…
-Surnaturel ? Oui je sais. C’est pourquoi cette affaire est tenue au secret.

Annie ouvrit les yeux. Elle s’attendait à être dans une chambre mais fut surprise de constater qu’elle était allongée dans un siège d’avion. Lorsque le colonel se rendit compte qu’elle était réveillé, il fit signe à la personne qui se tenait à coté de lui de disposer.
-Bonjour. Ravi de voir que tu te réveille enfin.
-Où suis-je ?
-Dans un avion, ça ne se voit pas ? Nous allons à un endroit où nous trouverons peut être des réponses m’a-t-on dit.
L’adolescente posa sa tête sur le coussin de son siège.
-Je suppose qu’il est trop tard pour vous dire que je suis malade en avion ?
-Tu ne seras pas malade. Entendit Annie.
La voix venait d’une place en d’elle où une personne était assise et dont les lunettes de soleil cachaient ses yeux dont le jeune connaissait l’apparence. Il avait de longs cheveux argentés encadrant un visage aux traits fins et au nez pointu et légèrement crochu.
-Je vous reconnais, vous êtes l’homme que j’ai vu avant de…
Elle ne trouva pas le mot et le colonel dû le trouver pour elle.
-De t’évanouir en effet. Cette personne ne parle pas notre langue mais elle m’a fait comprendre que les réponse se trouver à l’endroit où nos chercheur on disparue.
Annie resta un moment perplexe. Elle était sûre de l’avoir entendu dire qu’elle ne serait pas malade.
-Tu peu me comprendre ? Devina l’individu.
-Oui, je comprends très bien.
Elle réalisa qu’il ne parlait pas du tout ça langue à elle, mais les sons qui lui parvenait dans sa tête, eux, elle les comprenait.
-Intéressant…répondit-il, visiblement étonné. Comment t’appelles tu ?
-Je m’appelle Annie, et vous ?
Elle n’eut pas le temps d’entendre la réponse que le colonel, jusqu’ici étonnée de voir la jeune fille parlait à l’individu qui semblait lui répondre, n’intervienne.
-Tu peu le comprendre ?
-Oui, quand il parle, c’est comme ci j’entendais sa voix dans ma tête, qui traduit ce qu’il dit.
-Vraiment étrange…
-A qui le dites vous. Répondit Annie.

L’avion finit par se poser sur une piste entourée de sable. L’aéroport semblait faire partie d’une ville entourée par un vaste désert. Que pouvait-on trouver dans un endroit pareil ?
Annie descendit de l’avion, les jambes encore engourdies par une certaine fatigue. Elle voulait elle aussi savoir ce qui ce passait en ce moment autour d’elle, mais elle ne savait pas pourquoi Stelman exceptait qu’une enfant comme elle les accompagnes.
Lorsqu’elle lui posa la question, il lui répondit simplement qu’il en avait reçu l’ordre.
-Et puis, je pense que tu es concerné d’une certaine manière, ce serait cruel de te cacher quelque chose si elle a un rapport avec toi.
Plutôt amusant de la part d’un soldat qui était à priori responsable d’une enquête « tenu au secret ».
-Nous avons loué des véhicules, mais le trajet sera plutôt long. Dit il alors que des camionnettes s’avançaient vers eux.
Annie suivit Stelman, accompagné de quelques hommes qui devait être d’autre soldat sous ses ordres, dont la personne avec qui il s’entretenait quand elle s’était réveillée. La jeune fille, une fois confortablement assise, porta une main sur son collier, enfermant la statuette féminine entre ses doigts. Lorsqu’elle sentie un regard se poser sur elle, elle releva la tête.
L’individu aux cheveux d’argent la regardé, mi intrigué, mi étonné.
-Depuis quand portes-tu cette statuette ? Demanda la voix dans sa tête tendis que ses oreilles entendais la langue inconnu.
-Oh ça ? On m’a dit que l’on m’avait trouvé avec à l’orphelinat. C’est apparemment le seul cadeau que m’ont laissé ceux qui m’y ont déposé.
L’individu regarda la main qui serait la statuette, cette main droite où, sur le dos, une autre courbe dorée était visible. Annie n’y fit attention que grâce à son regard. Elle redressa alors sa manche.
Il y avait deux courbes maintenant, la première s’était agrandie d’une dizaine de centimètre et la nouvelle, sur le dos de sa main, devait faire deux ou trois centimètres. Annie ne savait pas du tout ce que voulait dire ses courbe sur sa main et tenta une nouvelle fis de les effacés en frottant la peau.
-Ce ne s’enlèvera pas. Expliqua l’individu.
-Comment le savez-vous ? Demanda Annie, agacée malgré elle.
-Je le sais, ces marque sont dans ta chair, tu ne peu pas l’enlever.
Annie resta étonnée devant ces paroles. Comment pouvait il savoir ? Et savait il autre chose ?
-Savez-vous se qu’elles veulent dire ?
-C’est possible, mais nous devons aller voir le lieu où ils m’ont trouvé.
-Où ils vous on trouvé ?
L’individu resta un moment silencieux, il ne savait manifestement pas quoi dire.
-Nous allons bientôt savoir, ne t’inquiètes pas.
Annie aurait bien voulut le croire sur paroles. Mais avec tout ce qui venait de se passer, elle ne savait plus qui et quoi croire. Alors que les camionnettes se mirent à avancer, elle se demandait toujours ce qui lui arrivait.




-Il n’y a rien a faire Shalima…Tu sais très bien que tu ne peux plus rien contre moi.
Dans l’immense salle aux piliers de marbres, l’être il y avait une épaisse brume noir qui se concentrait sur quelque mètre, rendait impossible de distinguer clairement ce qui se trouvait dedans. Mise à pars le souffle saccadé d’une personne, il n’y avait aucun bruit.
-Je l’ai libéré, et s’en est donné à cœur joie. Ton ami qui était avec elle n’a pas du avoir la même chance.
La brume se déplaça lentement, et ce qu’elle contenait aussi, s’avançant vers les piliers, cherchant manifestement sa victime.
-Il ne reste plus que la mort, pourquoi te cacher ? A moins que la puissante, la vénérée Shalima n’ait peur de son destin ?
A ce moment, l’on put voir quelque chose sortir et revenir dans la brume. Mais tout était tellement rapide que non pouvait reconnaître la nature de cette chose. Puis un pilier proche s’effondra, laissant derrière la poussière se répandre dans la salle.
-Ne crois pas que tu pourras te cacher éternellement. Je suis patient mais pas à ce point.
Le souffle saccadé semblait plus pressant, puis une voix féminine raisonna dans la salle.
-Que sais-tu du Destin, que sais-tu de l’existence ? Tu ne sais rien Shanos ! Car tu viens du néant, tu ignores les fondements même de l’existence.
-Faux ! Je connaît les failles, et alors que j’envahi vos « mondes » un à un, vous ne pouvez rien contre moi ! Ceux qui pouvaient vous protéger ont préféré se dissoudre en vous.
A ce moment, même le souffle de Shalima sembla s’arrêter.
-Peut être. Mais nous savons tout les deux qu’ils existent.
Un rire froid raisonna dans la salle. Un rire qui se rapprochait d’un ricanement de hyène. La brume noir si mit à se dissiper, laisser de nouveau voir un être dont la tête, protéger par une capuche, regardait de droite à gauche. Des os taillé comme des griffes sortant de ses manches, c’est tout ce que l’ont pouvait deviner de son anatomie.
-Encore tes « incarnations ». Oui ils existent, mais ils ne seront jamais une menace sérieuse pour moi.
Il y eut alors un éclair de lumière qui illumina la salle, aussitôt enveloppé par une brume épaisse qui sembla l’aspirer avant d’exploser dans un bruit sourd.
L’individu, qui n’avait fait que lever un peu sa main, rit de nouveau.
-C’est elle n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu ne voulais la garder ? C’est pour ça que tu te bats encore ?
-Je me bats parce que chaque seconde est importante. Le temps pendant lequel tu resteras bloqué ici est du temps supplémentaire pour ce pour quoi je me bats.
-Peut être, mais ça ne changera rien. Je la tuerais tu sais ? Et l’autre aussi, quelque soit le nombre de secondes, de minutes, ou même d’année que tu leur donneras, je les tuerais tout les deux. Sais-tu pourquoi ?
Il leva ses mains macabres, et la brume noire envahie de nouveau la pièce.
-Voyons si tu pourras tenir encore longtemps…
Et une nouvelle fois, un long crie de souffrance se perdit dans les ténèbres.
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