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 RIGID

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Gaëlle
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Gaëlle


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MessageSujet: RIGID   RIGID EmptyVen 3 Aoû - 6:43

I


Il existe en se monde des choses qu’il vaut mieux ignorer, malheureusement pour nous, il n’est pas toujours possible d’y échapper. Je suis Adam Wells, un simple vieillard d’environ quatre-vingt ans qui souhaite seulement raconter ce qui lui est arrivé il y a environ une soixantaine d’années…

C’était une journée comme une autre, le radio-réveil m’avait réveillé aux environs de six heures du matin, je me souviens bien de ce jour car j’avais un entretien d’embauche à huit heures précises. Comme à mon habitude je m’étais levé du mauvais pied, à cette époque j’étais jeune et assez brutal, partie de moi qui ne s’est pas arrangée avec le temps. Prenant un rapide petit déjeuné j’avais laisser un mot sur la table du salon qui demandait à Lyra, ma petite sœur, de ne pas s’inquiéter si je n’étais pas de retour pour midi, que je mangerais sûrement en ville. Je l’aimais ma sœur. Oh oui ! Je l’aimais mais comment aurais-je su que c’était la dernière fois que je la voyais ? Comment aurais-je su que je ne rentrerais jamais, plus jamais ? Si j’avais su ! Si seulement j’avais su !

C’est ainsi qu’inconscient de mon sort je sortis de l’appartement pour prendre ma voiture et foncer vers la banque ou j’avais postulé. Roulant vite, j’avais la tête ailleurs, je me voyais déjà derrière un bureau, costard cravate bien que je l’avoue aujourd’hui j’aurais préféré, vu mon tempérament explosif, l’ambiance d’une salle de boxe à un bureau calme et monotone, une seule chose me motivait le salaire, il est vrai que j’étais attiré par l’argent, depuis tout petit je rêvais d’avoir un métier bien payer, d’être ministre, champion de boxe, président, roi, chevalier… hélas le gouvernement en avais décider tout autrement, je n’aurais j’aimais la vie de président à laquelle je rêvais jadis.
Je me souviens vaguement avoir arrêter la voiture deux rues plus loin, puis je suis allé à pieds jusqu’à la banque, elle était fermée, sur le coup je crus que j’était arrivée en avance, si seulement j’avais regarder ma montre ! J’aurais vu alors qu’il n’était que huit heure moins le quart, si seulement ! Si seulement j’avais jeté les yeux sur ma montre !

Emporté par ma fougueuse jeunesse je remontais dans la voiture pour aller faire un tour en forêt, elle n’était qu’à deux minutes de la ville, j’y aurais passer quelques minutes puis je serais retourné à la banque, mais je n’y retournerais jamais, je ne la reverrais que brièvement lors de mes sorties. J’ai été naïf et à présent, avec le poids des années, je regrette… Pardon Lyra, pardonne ma naïveté, pardonne moi ce que l’on t’a fait subir par ma faute, pardonne…

J’avais arrêté ma voiture à une dizaine de mètres de l’orée de la forêt blanche avant de m’enfoncer seul sous la couverture des arbres, en direction de la rivière, ce geste me fût fatal.
C’est ainsi qu’après quelques minutes de marche je parvins sur les berges humides et fraîches de la rivière. En cette saison où les journées s’avéraient écrasantes, l’humidité de l’air en cet endroit était une véritable bénédiction. C’est ainsi qu’épuiser, bien qu’on ne soit qu’en début de journée, je m’étais assis à même l’herbe, soupirant d’aise. Je regrette de ne pas avoir était plus attentif se jour là car déjà le piège se refermais sur moi, j’était pris au piège, quasiment impuissant face à se qui allait m’arriver.
Alors que je somnolais, j’avais complètement oublié mon rendez-vous à la banque, il faut le dire, je vis venir vers moi une femme, grande, brune, elle se dirigeait vers moi d’une étrange façon, elle semblait glisser sur le sol et onduler entre les arbres. Un partie de moi s’était mise en alerte mais je ne l’ai pas écoutée, j’aurais du écouter cette petite voix qui au fond de moi me disais de fuir. Malheureusement pour moi la curiosité l’a emportée et je suis resté là, voyant venir à moi ma propre fin en temps qu’Adam Wells.
Je me souviens encore de ses yeux, de grand et beaux yeux verts qui vous donnait froid dans le dos et vous hypnotisaient, des yeux verts avec une pupille tantôt fine et verticale, tantôt ronde et profonde.
Je voulus fuir sur le champ, mais mes jambes refusaient obstinément de m’obéir, le piège s’était refermé et je n’avait rien vu venir, comme cela avait était prévus des le début.
Quand la femme me parla de sa voix envoûtante je fus paralysé de terreur, je me souviens encore de ses paroles

« Bonjour Adam, ravie de te voir enfin parmi nous.
- Comment connaissez vous mon nom ? Avais-je haleté non sans difficulté
- Allons allons, reste calme et ça sera moins douloureux pour toi ! Me susurrait-elle en découvrant des canines horriblement fines et pointues pendant qu’elle me souriait.
- Qu’allez vous… ? »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase car la créature que j’avais devant moi venais d’enfoncer ses crocs dans mon bras droit, aussitôt une paralysie dévorante m’avait envahie, je ne pouvais plus bouger un seul muscle, mon rythme cardiaque s’accélérait à mesure que je me rendait compte que j’étais pris au piège, impuissant alors que cinq ridicule minute plus tôt j’aurais pu partir et échapper à tout cela, mais cela n’aurait-il pas fait que retarder ce jour ? Aujourd’hui encore je m’interroge.
Je ne me souviens pas de grand chose après cela, mais pour avoir plus tard participer puis orchestrer plusieurs de ses enlèvement, je savais que quelqu’un était arrivé par derrière et m’avais collé un mouchoir imbiber d’une substance anesthésiante pour pouvoir m’emmener sans encombres.
Plus je repense à cela et plus j’en ais honte, comment avais-je pu être si dupe, si lent, avec ma carrure et ma condition physique j’aurais pu fuir, j’aurais pu… mais aujourd’hui il est trop tard pour se lamenter sur le sort que l’on m’avait réserver il y a tant d’années.
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Gaëlle
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Gaëlle


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MessageSujet: Re: RIGID   RIGID EmptyVen 3 Aoû - 10:23

II


Je ressentais un contact froid sur ma joue et mon corps me faisait mal, maintenant que j’y repense mon corps était plus engourdi qu’endoloris. Alors que ma vue me revenait peu à peu, mes mains étaient en contact avec un élément froid et dur : de la pierre. Alors que je jetais un regard circulaire, mon regard s’attarda sur des barreaux. Aujourd’hui encore je frissonnes quand je me revois dans cette cellule, enfermé comme un vulgaire rat, impuissant face à ce qui m’attendais. Je me souviens avoir essayer de briser les barreaux, la seule chose que j’avais réussit à briser c’était mes phalanges… souvenir douloureux.

Une heure après mettre réveillé, du moins je le penses car l’évanouissement et les années on altérer le fil du temps de ce souvenir, une femme en blouse blanche est venue me voir, me demandant si j’allais bien, si je n’avais pas froid ou pas faim, je me contentait de répondre d’un hochement de tête. Elle fit signe à des personnes que je ne pouvais voir, deux hommes plutôt robustes qui ouvrirent ma cellule, c’était ma chance et je voulais la tenter ! Avec l’énergie du désespoir et la peur au ventre je mettais jeté sur eux, peine perdue… Hélas pour moi et comme je le découvrit plus tard, ces êtres à apparences humaines étaient des cobayes.
Enragés par ma violence ils avaient entamer leur mutation, l’homme de gauche avait vu sa carrure doubler, ses dents s’allonger et ses mains se transformer en pattes griffues. Pour l’homme de droite ce fût différent, on aurait dit une sorte de gorille humain. J’en fus pétrifié de terreur ! Au étais-je tombé ? Que m’arrivait-il ? C’était un vrai cauchemar !
Les monstres s’étaient jetés sur moi et m’avaient plaqué au sol avec une facilité déconcertante, j’était littéralement écrasé au sol, impossible pour moi de bouger le moindre doigts, c’est à ce moment précis que j’ais commencé à paniqué, je m’étais mis à hurler comme un dément, tentant coûte que coûte de fuir cet endroit en remuant désespérément, je voulais revoir ma sœur, où était-elle ? Que lui était-il arrivé ?
Je me souviens de la douleur de deux piqûres, la première (comme je le sus plus tard) m’avais injecté un calmant tandis que le seconde avais servie à un prélèvement sanguin.
Une fois cet épisode passé, on me relâcha et je tombai mollement au sol. Sortirais-je jamais un jour ? Hélas j’étais loin, très loin de la vérité, pauvre de moi, si j’avais su, si seulement j’avais su !
On me laissa tranquille le reste de la journée, du moins autant que je pu en juger car je n’avais aucun moyen de savoir l’heure. Finalement la fatigue pris le dessus et je m’endormis. Je ne peut dire de quoi j’avais rêver cette nuit là, probablement de choses horribles et de Lyra, Lyra !
Le second jour fût encore plus pénible. Un tournoient de blouses blanches, une avalanche de prélèvement et de piqûres en tout genres, même un laboratoire d’analyse plein à craquer n’aurait pas réussit à faire autant de prélèvement dans la journée !
Et les heures défilaient, et les gens passaient et moi je restais là, seul, dans ma cellule étriquée, meublé d’un lit spartiate d’un lavabo et de toilettes. Je devais avoir l’air malin seul derrière mes barreaux, j’ai souvenir que je n’avais qu’une envie, en finir avec ce cauchemar, peu importait la manière, il fallait que je mettes fin à ce « rêve » dément.
Je du m’endormir d’épuisement et je dormit peu cette nuit la car le réveil fut difficile le lendemain matin.
Nous devions être tôt le lendemain matin quand un homme en blouse blanche ouvrit la porte de ma cellule avec un grand fracas. L’homme était flanqué de deux colosses à l’air menaçant, je n’oublierais jamais se jour car se fût le précurseur de ma longue vie de tourment qui prendra fin bientôt avec quelques chances.
Alors qu’ils entrèrent, l’homme en blanc profita du fait que je soit mal éveiller pour envoyer un de ses colosses me ceinturer puissamment histoire que je ne puisse fuir, quand j’y repense j’en ai encore un mal de dos !
Je me souviens d’une douleur aiguë, puis ma vue se brouilla et je ne vis plus rien, mais dans mon état de demi conscience j’entendis ces quelques mots :
« Faites attention, une fois qu’il sera remis il pourrait être le plus dangereux de tous… »
Je n’en entendis pas d’avantage et je m’endormis sous l’effet du somnifère.
Ce fût à peine si je sentis que l’on me transportait ailleurs, m’arrachant encore une fois à mes repères.
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MessageSujet: Re: RIGID   RIGID EmptyVen 3 Aoû - 10:25

III


Quand je me réveilla enfin je fut ébloui par une intense lumière blanche, je crus tout d’abord être dans un hôpital, dans une salle d’opération, ce qui aurait expliquer mes étranges songes mais je me trompais sur toute la ligne.
J’ais du essayer de bouger, mon esprit était trop confus pour s’en souvenir, ce ne fût que quelques minutes plus tard que je me rendis compte que mes chevilles, ma tailles, mes poignet et mon front était solidement fixés à une table de métal par l’intermédiaire le lanière de cuir, j’ai eu peur, je le reconnais, mais même si j’avais voulu crier, je n’aurais pas pu.
Il y eu un mouvement sur ma droite et un homme en blouse blanche entra dans mon champ de vision ne faisant aucunement attention à moi.
En y repensant, cette période fût à la fois la plus horrible et la plus bénéfique. C’est vrai, sans ce qu’ils allaient me faire je ne me serais sûrement jamais rappeler tant de détails aussi insignifiant soit-il, comme quoi, les pires choses on parfois du bon. Mais je m’égare, je vais donc continuer le récit de ma triste vie.
J’étais donc, excuser le terme mais ce fut ce que je ressentis sur le moment, saucissonner à une table de métal avec des hommes en blouse partout autour de moi. Certains posaient parfois un œil sur moi, d’autre s’en fichaient complètement, j’essayais de me dégager, rien à faire, j’étais trop bien entravé.
« Tiens ! M. Wells et de retour parmi nous ! »
C’était une voix féminine et, en effet, quelques minutes plus tard, une femme, elle aussi en blanc s’approcha de moi, elle me regarda, j’en fis de même. Sans prévenir elle enfila une paire de gants de chirurgien, et se mis à m’inspecter minutieusement en posant tout un tas de question. Quand elle eu fit son examen elle me donna une claque sur la joue.
« Bien tout est en ordre, dit-elle avec un entrain peu rassurant, on peu commencer !
- Commencer quoi ? Arrivais-je à articuler péniblement
- Comment quoi ? Oh mais tu ne doit pas être au courant. Elle s’assit sur le bord de la table et laissa courir une main sur mon torse. Tu es ici pour devenir l’un des notres.
- Un des votres ? Articulais-je perdu.
- Pauvre chou ! Un sourire carnassier se dessina sur son visage d’ange alors qu’elle approchait sa tête de mon visage, Tu as eu l’honneur d’être choisit comme cobaye au sein de la R.I.G.I.D. »

Avant que je ne pu ouvrir la bouche elle posa un doigt sur mes lèvres et me fixa de ses yeux verts, me pétrifiant sur place, mais où étais-je tomber ?! Alors que nous nous fixions yeux dans les yeux elle fit signe à un de ces « cobayes » de lui apporter du matériel.

« Bien, maintenant tu es mignon, tu m’écoutes et tu te tais.
- Mais… Je ne pu en dire plus, elle m’enfonça son poing dans le thorax, me coupant le souffle.
- Silence j’ais dit ! Bien… Tu as tout de même le droit de savoir une où deux choses avant, elle me tapota la joue. Premièrement je m’appelle Kasey et je serais ton médecin personnel, deuxièmement si tu es ici, c’est que tu as été jugé apte à nous servir de cobaye, et enfin pour finir, nous allons t’injecter un sérum qui va faire basculer ta vie ! Des questions mon chou ?
- Que… quel sérum ?
- Très bonne question ! Elle sautilla presque jusqu’à moi. C’est un sérum révolutionnaire mon cher, dans cette toute petite seringue on à mis des gènes d’animaux, en l’occurrence pour toi c’est du tigre, tu as de la chance. Mais ce n’est pas tout, pour ne pas entrer dans les détails, ce sérum contient aussi une substance qui permet aux gènes, une fois dans ton système sanguin, d’entrer dans tes cellules et de faire en sorte que tes gènes à toi et ceux du sérum fusionnent, tu saisis ?

Je hochais la tête, c’était une histoire de fous.

- Dites moi donc t’es intelligent toi! Bien, une fois que tout sera recombiner, tu vas pouvoir te transformer, elle est pas belle la vie ! Tu seras ainsi un membre à par entière de la R.I.G.I.D ! »

Je voulus poser une question mais elle me plaqua une main sur la bouche avec tant de force qu’elle faillit me faire ravaler mes incisives. Sans plus faire attention à moi elle me désinfecta le bras avec un coton imbibé d’alcool et sans ménagement me planta une aiguille dans la veine pour y injecter son sérum. Cela me faisait un mal de chien ! Mais je n’étais pas au bout de mes peines, quand elle eu fini, un homme s’avança.

« Tatouez le ! »

Je n’eue pas le temps d’ouvrir la bouche que l’aiguille pleine d’encre écrivait à jamais ces trait dans ma chair : RIGID 11.
On me laissa tranquille quelques minutes, le temps que tous range leur petit matériel, je voulus pleurer mais c’était indigne d’un homme de mon âge, mais j’avoue aujourd’hui que ça m’aurait fait un bien fou de fondre en larme.
Kasey revint vers moi, un grand sourire aux lèvres, je détournais les yeux.

« Ne fait pas la tête maintenant ! Le pire est à venir ! Annonça-t-elle d’un ton enjoué.
- Comment ça « le pire est à venir ! » ? Explosais-je.
- Oups aurais-je oublié de te prévenir, elle se mit un doigt sur les lèvres et fit mine de réfléchir, position tout à fait charmante une fois sortie du contexte. Oh oui ! Pendant qu’il y aura recombinaison, il va se dégager une grande chaleur et beaucoup d’énergie donc… tu vas souffrir ! »

Son ton ravi me fit froid dans le dos, ce n’était pas normal, pas du tout. En y repensant un peu plus, il est vrai que Kasey était un sacré spécimen, il n’y en avait pas deux comme elle et heureusement pour moi d’ailleurs.
Elle me laissa seul, dans le noir avec seulement une personne, un infirmier comme je ne tarderais pas à le découvrir, qui avait un œil sur moi et qui prenais des notes sur un calepin.
J’ais bien essayer d’engager la conversation mais rien à faire, jusqu’au moment où j’eu mal au ventre, je ne m’en inquiétais pas, ce n’était pas la première fois, puis cela recommença, plus fort, plus souvent, s’étendant à tout mon corps. L’infirmier se leva et alla chercher Kasey qui devait être dans sa chambre.
Il revint cinq minutes plus tard, accompagné de mon bourreau qui souriait aux anges. En cinq minutes, mes douleurs avaient redoublé de fureur et m’assaillaient sans cesse.
Kasey vînt me détacher, je voulu l’attraper à la gorge mais une convulsion m’en empêcha, la douleur me lacérait les entrailles, faisait brûler mes organes. Ce corps autrefois si familier me devenait inconnu.
Un grand balèze me transporta dans un lit, mes douleurs n’en fût que pire.
Tous gardèrent un œil sur moi, tous prêt au cas où, tous prêt pour deux jours durant lesquels j’allais souffrir, et participer impuissamment à mon emprisonnement.
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Gaëlle
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MessageSujet: Re: RIGID   RIGID EmptyVen 3 Aoû - 10:27

IV


J’eu une nuit très agité, cela ne faisait que cinq heures que l’on m’avait injecter le « sérum » et cela faisait bien quatre heures que je me tordait de douleur, replier en position fœtale, essayant comme je le pouvais de calmer ce qu’ils appelaient des « crises ».
J’avais la vue trouble et embuée, les poumons en feu et l’horrible impression d’avoir des serpent à la place des intestin. En y repensant bien, chaque millimètre carré de mon corps était imprégné d’une douleur toujours plus vive, toujours plus intense, toujours plus déchirante, une vraie torture qu’il me fallait supporter, comme si l’on me brûlait vif sur un bûcher, un bûcher où l’on attend en priant une mort qui ne vient jamais.
Alors qu’une de mes crises était à son pic, j’entendis vaguement la voix de Kasey :
« C’est pas trop tôt ! Elle me caressa la joue de sa main qui me parût glaciale, je pensais que tu n’attaquerais jamais ta mutation ! »

Quelle mutation ? Mais de quoi parlait-elle ? Sur le moment je n’en su rien et je pense que si j’avais eu le choix, j’aurais préférer ne jamais le savoir, non jamais.
Une douleur plus violente que les autre me foudroya la mâchoire inférieure, incapable de hurler, je fis une grimace de douleur, qui, je l’imagine, devait être assez crispée.
Alors que ma mâchoire m’élançait toujours, une autre douleur foudroyante se manifesta dans mon bras droit, cette fois je pus hurler et ne m’en priva pas. A bout de souffle et tentant de prendre une respiration un peu plus normale, du moins dans la mesure du possible, je sentit le goût cuivré du sang, me pressant une main sur les lèvres je sentit que mes dents avaient une configuration anormale. Passant un index curieux dessus je sentis des choses… pointues !
Je crois que c’est à ce moment que je perdis pour un court moment la raison, à la place des dents j’avais des crocs, ça je le comprit très vite. Ne sachant plus très bien ce qui m’est arrivé à se moment là, je pense que je me suis levé et que sous l’effet de la panique j’ai tenter de fuir. Malheureusement, l’un des cobayes me rattrapa par le bras. Fou de rage, je lui ai mit une droite digne d’un boxeur de haut niveau, mais ce fût une erreur, ma fureur intensifia ma douleur, m’écroulant au sol, je me roulais en boule tout en tremblant.

« Vite posez le sur le lit !
C’était la voix de Kasey qui semblait inquiète pour une fois.
-Dépêchez vous bon sang, on a pas intérêt à le perdre ! 03 affole toi non de non ! »

Elle semblait vraiment anxieuse, mais je n’en avais rien à faire, vraiment rien, on me reposa sur le lit, il était encore brûlant, pour ma part j’étais plus froid qu’un glaçon.

« Vous pensez qu’il supportera le passage ?
- Sans problème ! Il est très prometteur… »

Je n’en entendis pas plus, sous l’effet de la douleur je m’évanouis.
Quand je m’éveillai je crus d’abord que la douleur était passée, mais bien entendu c’était me faire des illusions, la douleur revînt au triple galop. Je voulus mettre mes mains sur ma tête, impossible, on m’avait fixer au lit histoire que je ne me fasse pas mal durant mon « sommeil », doux euphémisme, j’avais mal tout le temps, et ça en devenait insupportable.
Je sentit un poids sur le côté droit du lit, tournant la tête je vis que Kasey me fixait.

« Qu’est-ce que tu m’veux encore ?
- Rien mon chou.
Cette façon qu’elle avait de m’appeler ainsi commençait vraiment à me taper sur les nerfs !
- Je ne suis le chou de personne et encore moins le Tiens !
- Calmez vous Adam, sinon vous aller entamer une autre mutation et vous allez souffrir.
- Tiens, vous vous souciez de moi maintenant, touchant, vraiment. Il fallait peut-être y penser avant ! »

Elle ne répondit pas.
Tout d’un coup il me sembla qu’elle était gênée. Pourquoi donc ? N’est-ce pas son métier que de torturer les gens ?!
Une nouvelle crise vînt me dire bonjour et je me tortillais de douleur, essayant d’échapper à cette torture. J’aurais tant aimé m’évanouir ! Pourquoi les ténèbres ne venaient-elles pas ?!
Enfin mon vœu fût exaucé et je sombrais, m’arrachant ainsi à cette horrible expérience.
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MessageSujet: Re: RIGID   RIGID EmptyVen 10 Aoû - 9:55

V


A mon réveil je fus surpris de me retrouver… dans une chambre ! Je m’en souviens comme si c’était hier, un plafond beige et des murs gris, tout ce qu’il y a de plus sinistre et triste !
Alors que je bougeais légèrement la tête, histoire de voir si tout allait bien, je captais un mouvement sur ma droite.
Curieux, comme d’habitude, je me tournais pour voir et… quand je vis ce que je vis pour la première fois ce jour là je faillis avoir une attaque ! A quelques pas de moi se trouvait un lion, un énorme lion bleu qui me fixait de ses yeux d’ambres.

« Debout Adam, je suis pressé ! »

J’en restais par terre, en plus d’être horriblement grand, ce lion bleu savait parler. Sur le moment je m’étais dit que j’étais entrain de rêver et que si je me giflais tout serrait fini.
Hélas j’eu beau me gifler, me pincer et même me mordre, rien à faire, le lion bleu restait là.

« T’as fini oui !
Il me prit les bras et me leva du lit d’un bond.
- Bien, je suis vieux et je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je suis Hector Barner, cobaye alphabétique et je suis là pour te former donc tu te dépêche de remuer tes fesses et tu descends avec moi au sous-sol. »

Alors là ! Je n’en revenais pas, co… comment se faisait-il que… ?
Je n’eu pas le temps de penser à autre chose, déjà Hector me poussait hors de la chambre.
Docile, pour une fois, j’avais suivit le lion bleu jusque dans un gymnase placé dans le sous-sol du bâtiment.
Il m’avait fait passer devant je ne sais combien des portes, pour la plupart toutes fermées, descendre je ne sais combien de marche pour finalement arriver devant un pan de mur lisse en marbre blanc.

« Et alors ?
- Avance et tu verras bien. »

Sans ménagement le vieux lion me balança contre le mur qui pivota et me laissa face à une autre volée de marche. Je me souviens encore de cet escalier sombre d’où remontait un mélange d’odeurs plutôt… peu habituel et pas forcément agréable, un mélange de sueur et de sous-bois, de fleur et de fauve.
Hector me pressa dans les marches, c’était des marches taillées à même le roc, glissantes et humides.
Je me souviens que quand je suis arrivé en bas des marches un drôle d’instinct m’avait fait stopper net.
Il y avait là quelque chose qui m’était horriblement familier, quelque chose que je n’avais pas aimé du tout. Quand je voulu faire un pas en arrière, Hector me dirigea avec force vers une double porte en PVC, qu’il ouvrit à la volée.

« Sortez, j’ai un entraînement ! » Tonna le lion bleu et deux personnes sortirent, elles étaient en sueur et une avait la lèvre inférieure éclatée.
La personne à la lèvre éclatée était une jeune femme qui semblait glisser avec grâce sur le sol, j’en eu un frisson d’effroi, mais cette femme n’était pas la même que celle de la forêt, celle-ci était moi… venimeuse. Elle s’appelait Heva, comme je l’appris un peu plus tard, et l’homme qui était avec lui s’appelait Greed.
Ne me laissant pas le temps de rêver, Hector me jeta littéralement dans la salle et je fini ma course le nez dans un tapis.
J’entendis la porte se fermer. Me relevant péniblement, j’avais observé le camp militaire qu’était cette salle, des cordes, des sacs, des barres et tout un tas d’autres engins de tortures.
Hector me fit signe de m’asseoir sur une chaise qui bizarrement était intacte dans cet endroit de fou.

« Qu’est-ce que tu veux savoir ?
- Pourquoi je suis ici ?
- C’est une très bonne question, à laquelle je ne peux malheureusement pas te répondre.
- Et pourquoi donc ? M’énervais-je.
- Parce que je ne sais même pas pourquoi je suis ici moi-même. »

Alors là j’étais cloué sur place, comment ça il ne savait pas ? Mais après tout c’était normal car ILS avaient estimés qu’on ne devait savoir que le strict minimum.

Le problème c’est que plus je posais des questions et plus je m’énervais car Hector ne pouvait m’apporter les réponses aux questions que je posais, mais à quoi servait-il donc ?!
Soudain je m’aperçu que plus je m’énervais et plus j’avais mal.

Hector eu un sourire carnassier, pourquoi donc souriait-il cet imbécile. J’étais tellement en colère que je m’élançait contre le lion bleu, qui d’un revers m’envoya valser un peu plus loin.
J’avais un mal de ventre plus qu’affreux, mais j’étais tellement en colère que je ne m’en formalisait pas. J’étais enfermé, prisonnier d’on ne sait qui et pour on ne sait quoi !
Alors que j’en étais à ma vingtième tentative pour frapper Hector le plus fort possible, celui-ci m’attrapa par la gorge et me plaqua violement au mur. Il approcha sa tête bleu entourée de sa crinière blanche près de mon visage, ses yeux ambrés fendu par un simple fil noir me fixaient comme une énorme souris bien juteuse.

« Tu es plus résistant que je ne le pensais, c’est marrant comme la colère à des effets miraculeux sur toi !
- De quoi parles-tu lion de malheur ! M’étouffais-je
- Je veux dire qu’on te disait prometteur mais qu’ils étaient loin d’imaginer à quel point. Sans même t’en rendre compte apparemment tu à effectuer une mutation de niveau un au stade le plus élevé, c’est… stupéfiant. »

Sans plus de commentaire il me lâcha et me tendit un miroir, maintenant que j’étais relativement plus calme, je sentais que mes entrailles étaient en feu et que mon cœur battait plus fort que la normale.
Mais quels ne fussent pas mon étonnement et mon horrification quand je me vis dans le miroir.
Mes yeux étaient entièrement noirs, un noir profond, comme ceux de mes pupilles avant, ma peau semblait avoir une pilosité légèrement plus fournie que la moyenne et surtout virant sur le roux, et mes dents ! De vrais crocs de fauves aiguisés à souhait, prêts à trancher toutes chair qui passeraient à leur portée.
Mais quand je vis l’état de mes mains, j’en lâchai le miroir qui se brisa en mille morceaux sur le sol du gymnase. Je n’avais plus de mains, mais un mélange entre patte griffue et mains aux ongles longs et tranchants.

« Bienvenue dans la RIGID, Adam Wells, ou plutôt RIGID 11. »
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