Histoire de pies

Histoire de pies:

La vie est belle, les oiseaux gazouillent convenablement à ma fenêtre et les canards en plastiques poursuivent sans cesse leurs cavalcades vers la conquête de ce monde fou.
Plus d'une personne m'ont reproché d'être trop naïf, de voire la vie avec des yeux d'enfants (comme ma grand mère qui s'est fait greffé l'œil d'un enfant de 8 ans yurk yruk yruk). Comment peut on blâmer quelqu'un de croire encore en l'homme ? Comment peut renoncer de son plein gré à croire en l'amitié, en l'amour en l'espoir d'un monde meilleur et en un jour sacré où les être humains sauront tous voler dans le ciel aux côtés des grands et majestueux moutons migrateurs !

J'ai entendu, il y a peu, une chanson où le chanteur clamait :
« Si tout le monde pouvait se de mander comment se faire du bien
Et se dire que pas se faire de mal c'est déjà pas mal »
Ainsi j'essaye tan bien que mal de convaincre mes contemporains sur cet état de fait. Je met au profit de cette quête mes différentes expériences personnelles et mes récits de voyages comme celui que je m’en vais vous conter.

Mes relations avec les pies voleuses du Bengale furent, certes courtes, mais néanmoins intéressantes.
En effet ces pauvres bestioles à plumes m'expliquèrent, autour d'un délicieux mojitos dont seul les gorilles ont le secret, que leur unique raison de vivre était de voler divers objets précieux. Etrange coup de la nature en somme puisqu'il est un fait reconnu que les seuls objets de valeur disponibles au Bengale ont dors et déjà été déjà volé il y a de cela fort longtemps. Je vous laisse le soin d’imaginer l'état psychologique déplorable dans lequel pouvaient se trouver ces pauvres chéries voltigeuses. Cela reviendrait à enlever son fouet à un dresseur de fauve ou à ôter aux séries américaines les rires pré enregistrés.
Profondément touché par le mal existentielle qui touchait ces exquises pigeons bichromiques, j'ai alors tout tenté pour leur redonner le sourire. Je leur expliquais ainsi que leur quotidien regorgeait de moult préciosités ! Si l'on sait ouvrir ses yeux et son cœur, un ami, un voisin, une fiancée, une famille ou même un travail peut alors revêtir le plus rutilant des emballages et devenir un véritable « trésor ».
Après quoi je du prendre le chemin du retour direction la France, les larmes aux yeux et le cœur serré...

Ce fut une effroyable connerie ! Ces débilités volantes insectophages prirent mes paroles aux pied de la lettre ! Les pies commencèrent à se voler leurs amis mutuels, leurs petits copain et autres petites copines, les ingénieurs en BTP se mirent à convoiter les emplois des neurochirurgiens et les conducteurs de Bus cherchèrent comment subtiliser les postes des employés des banques...
Il y a deux morale dans cette fabuleuse histoire dont la véracité ne peut être remise en cause...

1°) Ne cherchez pas à avoir une discussion trop sérieuse avec une pie voleuse, surtout si elle vient du Bengale. Elles sont connes comme leurs pattes.

2°) Si un gorille vous invite à boire un Mojitos chez lui, ne dépassez jamais le quatrième verre...