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 Les Chevaux

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Flora
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Flora


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MessageSujet: Les Chevaux   Les Chevaux EmptyMar 11 Avr - 9:51

Le Cheval et le Poney


Il était une fois, un splendide Pur-Sang
Une vraie flèche du désert, un Fils du Vent,
A la robe couleur feu et aux crins alezans
Qui portait sur le front un en-tête blanc.
Un matin, alors qu’il galopait dans une prairie,
Il aperçut un équidé, robuste mais très petit,
Avec une crinière hirsute et une robe pie,
Qui à son approche, soudain, hennit !

Un Poney blond, qui broutait seul dans son pré
Vit un beau matin une grande bête arriver ;
Il faut dire la vérité : elle lui ressemblait !
Mais elle possédait une allure élancée
Et non pas, comme lui, un ventre dodu,
Pas plus qu’une silhouette épaisse et trapue
Ni une croupe rebondie ou une queue touffue !
C’était un étrange équidé totalement inconnu.

Le Cheval surpris s’approcha de lui et dit :
« Mais que vous êtes petit ! »
Le Poney s’avança à son tour et s’exclama en riant :
« Comment ça ? C’est vous qui êtes trop grand ! »
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Flora
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MessageSujet: Re: Les Chevaux   Les Chevaux EmptyMar 11 Avr - 10:57

Les Fils du Vent


Longtemps, ils ont régné sur les prairies et les déserts ;
Longtemps, ils sont resté unis, liés comme des frères ;
Longtemps, de leurs hennissements on a entendu l’écho ;
Longtemps, les plaines ont résonné du fracas de leurs sabots.

Longtemps, les espaces sauvages ont appartenu aux chevaux !

Ils étaient libres, libres de cavaler au-delà des mers,
Libres de rester ensemble, libres d’ignorer les frontières,
Sans entraves, sans contraintes, sans cordes, sans barrières.
Ils pouvaient galoper sans trêve, laissant danser leur crinière,
Nez levé, humant la brise, oreilles dressées, œil étincelant,
Essayant de semer l’ombre chevillée à leurs sabots brillants ;
Naseaux dilatés, ces fils d’Eole buvaient la vitesse et le vent.

Mais tout ceci se passait il y a bien longtemps…

Aujourd’hui, il faut que les zéphyrs se glissent entre les palissades
Pour voir leurs nobles rivaux aux jambes fines et à l’allure altière.
Les clôtures et les licous leur interdisent les longues galopades,
Mais je suis certaine que s’ils rompaient attaches et lanières,
Ils quitteraient les hommes et regagneraient leurs anciennes terres,
Où galope l’esprit de leurs lointains ancêtres, libres et solidaires.

Et, même s’ils se résignent à la captivité et renoncent à leur évasion,
Je sais que les alizés murmureront encore longtemps leur nom.
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Flora
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MessageSujet: Re: Les Chevaux   Les Chevaux EmptySam 29 Avr - 17:27

Un jour, le Cheval dit...



Un jour, dans son box soigneusement fermé, le Cheval dit :
« Je suis un buveur de vent, un animal des grands espaces,
Pourquoi les Hommes ne me rendent-ils pas ma prairie ?
J’ai besoin de liberté, de plaines, de place
Et non d’un lieu étroit et clos.
Ce qu’il me faut, c’est le sifflement du vent dans ma crinière
Et le frémissement des herbes sous mon puissant galop.
Quel est mon rôle sur cette Terre ?
Rester l’esclave de l’humanité ?
Ou rompre mon attache et me sauver ?

Je l’ignore. La liberté peut être un cadeau empoisonné :
Autrefois, bien avant l’Antiquité,
Nous, les chevaux, vivions libres, mais dans la peur ;
Autour de nous rôdaient de terribles prédateurs.
A cette époque, il n’existait que des chasseurs et des chassés,
Des assassins et des victimes, des tueurs et des tués.
L’Homme était la créature la plus rusée et la plus meurtrière ;
Il nous chassait, prenait notre cuir et mangeait notre chair.

Mais, bientôt, notre destinée changea ; nous fûmes domestiqués.
L’Homme, admirant notre galop rapide et notre allure fière,
Fit de nous ses compagnons de voyage et de guerre.
C’est un rôle honorable, mais je ne peux m’empêcher d’être déçu.
Est-ce vraiment le sens de notre existence ?
Porter l’Homme par-delà les plaines et les rus ?
Hélas ! Pouvons-nous nous opposer à sa volonté ?

Il est le plus fort, capable de nous enfermer et de nous dompter
Il ne nous laisse pas le choix et décide pour nous ; c’est lui le maître
Et nous, faibles et inférieurs, nous devons nous soumettre.

C’est ainsi. Je dois me résigner.
L’Homme gagne. Je perds.
Il faut que je renonce à ma liberté.
Mais, en échange, l’Homme doit veiller à mon confort et mon bonheur,
Plus jamais je n’aurai à craindre la faim ni les prédateurs.

Au fond, la domestication est un pacte conclu avec l’être humain :
L’animal le sert et, en contrepartie, l’Homme veille sur lui avec soin. »
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