la version originale pour ces messieurs
Ce matin là
Ce matin là, m'éveillant d'un profond sommeil,
Happé à la réalité par mon réveil,
ressenti dans mes voluptueux draps de soie,
Un mouvement souple, léger et délicat;
Pensant qu'il s'agissait de mon fauve de chat,
Je me retournai et vis ton joli minois.
Alors me revint des bribes de la soirée.
Je me levais, et, nu, admirais ta beauté,
la finesse de tes traits, le tein de ta peau.
Et tes courbes suggérées parmi le tissu,
Tu m'étais Vénus, belle déesse nue,
Si pure que tu me paraissait ceint d'un halo.
Soudain tu t'éveilla, et, de tes yeux bleus
Me fixais de ce regard d'amour langoureux,
En sussurrant entre tes pals lèvres de roses.
L'expression pure de tout ton amour
Glissait pieusement de ta bouche de velour,
Provoquant ma passion, tu prenais la pose.
n'en pouvant plus, je t'embrassais sauvagement.
Nos corps s'unirent alors délicatement.
Je semblais replongé dans mon songe de la veille.
Il avait le goût de cerises de mai,
Ton corps dégageait une fragrance épicée,
Ce matin là m'éveillant d'un profond sommeil