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 [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR)

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Evie
Premières histoires
Evie


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[Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR) Empty
MessageSujet: [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR)   [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR) EmptySam 2 Aoû - 16:16


Disclaimer : Avatar, the Last Airbender et tous les personnages associés appartiennent à leurs créateurs. Le personnage de Li-An m’appartient totalement.
Titre : The Princess of the Earth Kingdom
Genre : Drame/Romance

THE PRINCESS OF THE EARTH KINGDOM



« Mon nom est Li-An. Je suis la Princesse de la Nation de la Terre. Après que mon père ait enfin ouvert les yeux sur les tromperies de notre Intendant, la Nation du Feu a profité d’une faille pour s’emparer de Ba-Sing-Sé. Condamnée à rester cloîtrée dans mes appartements par notre Intendant qui souhaitait me garder au silence pour ne rien révéler des soupçons que j’avais à son encontre, je fus sortie du palais par le plus grand des hasards par Sokka, l’un des compagnons de l’Avatar, qui s’était égaré dans les couloirs. Grâce à Aang et à ses amis, je suis parvenue à quitter la cité indemne, et, alors que Père a préféré déserter pour partir à la découverte du monde, j’ai pris la décision de rester auprès de Sokka, Katara, Toph et Aang et de reprendre mon royaume des mains de la Nation du Feu. Mon peuple a besoin de moi et je ne l’abandonnerai pas. Et bien qu’à ce jour je voyage à leurs côtés pour les aider à mettre leur plan à exécution, je ne pensais pas que les choses prendraient cette tournure. Nous sommes revenus dans ma cité, et là, tout a changé. »

Livre 1 : Aveu et découverte (première partie)




Un profond soupir quitta les lèvres de Aang alors qu’il levait les yeux vers le ciel ensoleillé. L’été arrivait à grands pas et la chaleur printanière était agréable. Assis au bord du bassin, il balançait ses pieds doucement dans l’eau. Un sourire éclaira son visage quand son amie vint s’asseoir à ses côtés, les jambes repliées sous elle pour ne pas se mouiller.
- Tu es rentrée tard hier soir, Li-An.
- Oui, excuse-moi de t’avoir réveillé en me couchant.
- Ce n’est rien….
Il observa son amie un instant et vint attraper l’une de ses mains dans la sienne.
- Tu sais, si quelque chose ne va pas, tu peux m’en parler. Nous… nous sommes proches, non ? Alors…
Li-An lui sourit avec tendresse et serra ses doigts sur ceux de Aang.
- Bien sûr que nous sommes proches sinon tu dormirais avec Sokka et pas avec moi !! lança-t-elle, amusée. Depuis son arrivée dans leur groupe, ils s’étaient tous deux parfaitement entendus. Le contact passait avec tout le monde, et personne n’était avare de tendresse et de marques d’affections mais eux aimaient être ensemble, dormir ensemble, se tenir par la main. Comme un frère et une sœur. C’était venu naturellement entre eux et ils ne s’étaient jamais posé la moindre question. Tout était clair. Le cœur d’Aang était pris par Katara et celui de la jeune princesse par quelqu’un dont elle n’avait jamais parlé.
- Ne t’inquiètes pas, Aang. Tout va bien. C’est juste que …. Je sais que ce n’est pas très sérieux surtout en ce moment mais … je vois… je vois quelqu’un.
Elle avait avoué. Elle rougissait avec force mais elle avait avoué. Histoire de noyer le poisson, elle repoussa ses longs cheveux qu’elle avait teint en noir derrière ses épaules. La princesse aux cheveux d’or était bien trop connue pour passer inaperçue. Elle avait donc renoncé à l’héritage maternel en camouflant cette partie d’elle qui les ferait repérer.
- Tu es amoureuse ?!!
Levant les yeux vers lui, elle le vit un large sourire aux lèvres. Elle hocha donc la tête par la positive et manqua tomber à la renverse quand il vint se blottir dans ses bras.
- L’amour est ce qu’il y a de plus important dans ce monde, Li-An. Même si les temps sont durs, même si ton peuple a besoin de toi, n’oublie jamais que l’amour est le plus important. Pour toi et aussi pour eux. Si celui que tu aimes mérite ton amour alors aime le et sois heureuse.
Elle l’enlaça à son tour et le serra contre elle, touchée par ses paroles.
- Merci ….
Avoir l’approbation de Aang lui enlevait une partie de la culpabilité qui la rongeait.
- Merci.
Un sourire et un baiser plus tard et les deux amis regagnaient leur squat. Moins ils se baladaient dehors, moins ils risquaient de se faire repérer.



Li-An se pressait. Il était tard, elle était en retard et elle devait être prudente. Cependant, elle était pressée de le rejoindre. Il devait être en train de l’attendre, se demandant si elle allait se montrer. Elle ne voulait pas qu’il puisse penser qu’elle lui avait posé un lapin. Quand elle arriva enfin à la fontaine aux lanternes, elle soupira, soulagée. Il était là, assis sur le bord en pierre, et attendait patiemment, une fleur à la main, le regard perdu dans le vide. Il attendait patiemment. Elle lui avait promis de venir et il la croyait. Ils s’étaient vu plusieurs fois déjà et il avait foi en elle. Il s’attachait à elle et la fleur qu’il tenait aujourd’hui était la preuve de son attachement. Ce n’était guère très original mais sur le moment, il avait été persuadé que l’idée était bonne et qu’elle apprécierait. Et là, il en doutait…
Des pas le tirèrent de ses pensées. Il se leva prestement et cacha la fleur derrière son dos. Quand il la vit arriver, il ne put retenir un sourire. Il se sentait… bien. Il se sentait heureux. Pour la toute première fois de sa vie.
- Lee ! Je suis en retard, pardonnez-moi…
Elle le rejoignit et ils s’assirent sur le rebord de la fontaine.
- Ce n’est rien. Je viens d’arriver.
Évidemment c’était faux mais on ne reprochait pas à une demoiselle son retard ! Sans attendre, il lui tendit maladroitement la fleur qu’il lui avait amenée. Il n’était guère à l’aise dans ce genre d’exercice et se sentait même ridicule. Mais le sourire qu’elle lui offrit balaya ses craintes. Cette attention la touchait. Il pouvait le lire dans ses yeux clairs.
- Je … je l’ai trouvé jolie… elle m’a fait penser à vous alors ….
Li-An lui sourit avec tendresse et prit la fleur tendue dans sa main. Elle l’approcha de son visage et en huma l’odeur, les yeux clos. Un sourire étira ses lèvres. Elle le regarda à nouveau et se pencha doucement vers lui. Quand il sentit ses lèvres sur sa joue, son cœur se mit à battre bien plus vite et bien plus fort. Ses pommettes rougirent.
- Merci… Dois-je en conclure que vous me trouvez jolie ?
La question était pertinente et Zuko ne put s’empêcher de rougir d’avantage. Mais devant ce sourire, il se sentait fondre. Il se sentait faible et fort à la fois. Faible face à ses sentiments, fort face à elle. Voyant que la question le gênait, elle n’insista pas et se leva. S’entendre dire qu’on était jolie était toujours plaisant pour une jeune fille mais elle n’allait pas gêner Lee. Elle ne désirait en aucun cas le mettre mal à l’aise.
- Venez, allons nous promener.
Il se leva à son tour et, mu par un sentiment d’assurance, vint se saisir de la main libre de Li-An pour la serrer dans la sienne. Elle se laissa faire, troublée, tremblante, le cœur battant à une allure folle. Ses yeux clairs rencontrèrent les beaux yeux ambre de son compagnon et elle se surprit à rougir.
- Allons-y.
Ils s’éloignèrent dans les rues de la cité, main dans la main.


- Elle a un petit ami ?!!! Alors que la Nation du Feu a envahi sa cité ?
- Sokka, tu es trop sérieux …
L’Avatar se laissa tomber en arrière sur la couche qu’il partageait avec la princesse. Sokka, quand à lui, se redressa sur la sienne, jetant un regard à Katara qui semblait intéressée par la nouvelle et à Toph qui semblait dormir comme une bienheureuse aux côtés de la jeune fille.
- Et puis je n’ai jamais dit qu’elle avait un petit ami. Elle est amoureuse…
Aang soupira.
- Je n’aurai jamais dû vous en parler.
- Ne dis pas ça, Aang. Tu sais bien que Sokka aime en rajouter. L’amour n’est-il pas le sentiment le plus important au monde ?
Il sourit à Katara et opina du chef. Elle, elle le comprenait. La jeune fille lui rendit son sourire avec douceur.
- Bon alors si c’est ça, il faut qu’on sache qui est ce garçon. On peut pas laisser notre princesse fréquenter n’importe qui !!
- Exactement ! surenchérit Aang avant de se rendre compte des paroles de son ami. Quoi ? Tu veux la surveiller pour savoir qui elle voit ?
- Sokka…. soupira sa sœur, tu t’es pris pour son père ?
- Oui bah parlons-en de son père qui a préféré fuir plutôt que d’affronter la réalité et d’assumer ses erreurs !!
Il y eut un instant de flottement qui fut interrompu par le retour de Li-An. Elle avait voulu être discrète mais en voyant ses amis réveiller et en train de faire la conversation, elle se ravisa.
- Laissez-moi deviner, lança-t-elle en rejoignant la couche qu’elle partageait avec Aang après s’être déchaussée. Je vous manquais tellement que vous ne parvenez pas à trouver le sommeil ?
Aussitôt installée, l’Avatar vint se blottir dans ses bras. Elle l’entoura de l’un de ses bras, son autre main ne se décidant pas à poser la fleur que Zuko lui avait offert.
- On parlait de ton petit ami espèce de cachottière.
- Tu es jaloux, Sokka ? demanda la princesse, un sourire espiègle aux lèvres.
- Absolument pas, princesse indigne !
La demoiselle pouffa de rire, accompagnée de Aang qui s’amusa même à tirer la langue à son ami. Katara, elle, avait remarqué la jolie fleur que tenait Li-An.
- Cette fleur est magnifique.
Li-An rougit et la regarda un instant.
- Il m’a dit qu’il l’avait trouvé jolie et qu’il avait pensé à moi en la voyant, avoua-t-elle timidement.
- C’est une gentille attention, ajouta le garçon blotti contre elle. Et il a raison, elle est toute aussi jolie que tu l’es.
Elle lui sourit et le remercia avant d’envoyer sa veste sur Sokka.
- Ne t’inquiètes pas, Sokka, tu resteras toujours le prince de mon cœur !!
Le susnommé lui tira la langue et retourna sous sa couverture. La curiosité était un vilain défaut mais il voulait savoir qui avait réussi à toucher le cœur de sa princesse. Il voulait voir le visage de celui qui lui faisait concurrence.
- Dormons à présent. Nous nous levons tôt demain.
Aang et Li-An acquiescèrent et souhaitèrent une bonne nuit à leur amie avant de se coucher tous deux. La princesse se décida à poser la fleur à côté de leur couche, un doux sourire aux lèvres, et déposa un baiser sur le front de son petit frère de cœur.
- Bonne nuit, Aang.
- Bonne nuit, princesse.
Elle sourit, se saisit de sa main qu’elle serra affectueusement dans la sienne et ferma les yeux.
Bonne nuit, Lee.



La nuit tombait doucement sur Ba-Sing-Sé quand Li-An quitta l’appartement. Maintenant que ses amis étaient au courant, elle n’avait plus à se cacher quand elle sortait. Un sourire accroché aux lèvres, elle rejoignit la fontaine aux lanternes. Ils aimaient se rejoindre ici. Ils aimaient l’ambiance du lieu, le romantisme qu’il inspirait. Et quand ils étaient l’un auprès de l’autre, ils oubliaient tout. Il n’y avait plus ni guerre, ni nation, ni statut. Il n’y avait qu’eux, découvrant le fond de leur cœur, découvrant le plaisir simple d’être l’un avec l’autre.
À nouveau, Zuko était déjà arrivé et attendait patiemment l’arrivée de la princesse. Il se sentait anxieux et à la fois pressé de la voir. Leur précédente rencontre les avait fait se rapprocher d’avantage. Il avait alors trouvé le courage de lui tenir la main. Il savait pourtant que tout cela n’était que futilités mais il ne parvenait pas à tirer un trait sur elle et sur ce qu’il ressentait. C’était trop dur. Et à présent, il était trop tard. Il l’aimait. Et bien qu’il ne connaissait pas vraiment ce sentiment, il était persuadé que c’était ce qu’il ressentait. Il savait que c’était ce qu’il ressentait. Lui tourner le dos, c’était impossible. Rien que de penser à cela, il se sentait étouffer. Il se sentait vide. Sans le sourire qu’elle lui offrait, sans la tendresse qu’elle lui donnait, il se sentait tomber au fond d’un gouffre où aucune lumière ne parviendrait à l’atteindre. Il la voulait elle. Malgré ce qu’il savait, il la voulait elle.
- Lee ?
Il sursauta et leva les yeux. Elle était là, les yeux froncés par l’inquiétude, penchée vers lui. Il effaça l’air surpris qui s’était figé sur son visage et se sentit rougir de confusion.
- Tout va bien ? se hasarda-t-elle d’une voix douce.
- Oui…. Je suis désolé. Je rêvassais.
Elle lui sourit avec tendresse et ce simple sourire suffit à effacer tous ses doutes. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire encore timide mais tout de même sincère.
- Je suis content de vous voir, Katsue.
- Moi aussi…
Elle s’installa à ses côtés et leva les yeux vers les lanternes qui restaient désespérément éteintes depuis que la Nation du Feu avait pris le contrôle sur la cité.
- C’était si joli avant … Ils ont interdit toute forme de loisir. Je … Je me demande parfois quand ils nous imposeront un couvre-feu… J’attends le jour où ils ne nous permettront plus de nous voir.
- Jamais personne ne nous empêchera de nous voir ! répliqua aussitôt Zuko, déterminé à ne pas être tenu loin d’elle.
Avec douceur, il vint se saisir de sa main pour la serrer dans les siennes.
- Katsue, ne pensez pas à tout cela. Je souhaite simplement vous voir sourire et vous voir heureuse.
- Je le suis ….
Elle leva ses yeux clairs vers lui et croisa son regard couleur miel qu’elle aimait tant. Le cœur battant la chamade, elle leva doucement sa main libre et vint caresser la joue du garçon, passant ses doigts sur la brûlure qui entourait son œil gauche. Gêné de cette marque qui le défigurait, Zuko détourna le regard.
- Ne baissez pas les yeux, Lee. Je suis heureuse auprès de vous.
Elle se rapprocha doucement et déposa un baiser sur son front. À ce contact, il ferma les yeux et réprima un frisson. Elle était si proche, ses lèvres étaient si douces et si chaudes qu’il souhaitait les sentir d’avantage contre sa peau. Lentement, l’une de ses mains se détacha de celle de la jeune femme et vint se poser sur la joue de Li-An. Elle mit fin au court baiser et baissa les yeux pour croiser son regard. Chacun rougissait, chacun sentait le cœur de l’autre battre plus fort. Ils ne parvenaient pas à se quitter des yeux et proches comme ils l’étaient, ils sentaient le souffle chaud et rapide de l’autre sur leur visage.
- Katsue …. murmura le prince Zuko en venant cueillir les lèvres de sa promise d’un baiser plein de tendresse et empli de promesses. Ses lèvres effleurèrent celles de Li-An, sentant leur douceur et leur chaleur. Il avait atteint le point de non-retour. Maintenant qu’il avait goûté à sa peau, il ne pourrait plus s’en passer.
- Je vous aimerai, quoiqu’il puisse arriver, murmura-t-il en la serrant dans ses bras après avoir rompu leur tout premier baiser. Elle ne répondit rien et se laissa blottir contre lui. Aussi étrange que cela pouvait paraître, elle s’y sentait en sécurité. Là, auprès de lui, elle se sentait enfin complète. En cet instant, jamais elle n’aurait pensé que tout cela devrait prendre fin. Jamais elle n’aurait pensé qu’elle devrait renoncer à lui pour son peuple. Elle n’avait jamais voulu y prêter attention. Elle n’avait jamais voulu croire que cela serait possible. Pourtant, ce fut la décision que prit Sokka, alors caché dans l’ombre, en voyant leur pire ennemi embrasser la fille qu’il aimait.
Loin de se douter de ce qui se tramait, les deux jeunes gens finirent par s’écarter l’un de l’autre. Avec ce premier baiser partagé, ils étaient officiellement amoureux l’un de l’autre et chacun savait que ses sentiments étaient partagés. Ce fut donc un sourire heureux qu’offrit Li-An à Zuko quand il posa les yeux sur elle. Un sourire qui réchauffa tout son être au point de le brûler. Jamais il n’avait ressenti pareil apaisement. Il souhaitait tout oublier en cet instant.
- Venez, allons boire un thé…
Elle approuva, se leva une fois que Zuko fut debout et prit la main qu’il lui tendait. En regardant ses yeux, elle sentait que quelque chose de nouveau commençait. Quelque chose de beau.
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MessageSujet: Re: [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR)   [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR) EmptySam 2 Aoû - 16:24


Lorsqu’elle rejoignit ses amis, Li-An sentit une étrange atmosphère pesante planer autour d’elle. Fermant la porte derrière elle, elle avisa Toph, Katara, Aang et Sokka. Ce dernier lui lançait un regard noir qu’elle ne comprenait pas. Fronçant les sourcils, perplexe, elle prit les devants en prenant la parole la première. Parce que la tristesse qu’elle avait vu dans les yeux de Aang ne lui avait pas plu.
- Que se passe-t-il ? Quelque chose est arrivé ?
Sa voix tremblait légèrement sous la panique. Elle n’aimait pas ça. Pas du tout.
- Quelque chose comme quoi ? cracha Sokka avec virulence. Comme une trahison ?
- Une… trahison ? demanda Li-An qui ne saisissait pas pourquoi Sokka semblait tant lui en vouloir.
- Ce garçon dont tu es tombée amoureuse… c’est Zuko, le prince héritier de la nation du Feu, annonça tristement Aang.
Li-An baissa les yeux. Elle savait que cela devrait arriver. Elle aurait dû s’en douter.
- Oui. C’est exact.
Ses quatre amis la regardèrent en écarquillant les yeux de surprise. Ils s’attendaient à tout, sauf au fait qu’elle avoue sans tenter de se défendre.
- Tu le savais ? s’enquit Katara toute aussi surprise mais également choquée. Tu le savais et pourtant tu es tombée amoureuse de lui !!
Le choc laissa place à la colère et la princesse se sentit acculée. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait dans les yeux de ses amis. Elle n’aimait pas ce qu’elle voyait dans les yeux de Aang.
- Oui. Je l’ai su dès le début. Quand je l’ai rencontré, je me suis dit qu’il s’agissait là d’une belle opportunité pour gagner sa confiance et en apprendre plus sur les desseins de la Nation du Feu. Mais …
Elle baissa les yeux. Autant tout mettre au clair avec eux. Autant être honnête.
- Mais ?
Elle releva les yeux vers le jeune avatar.
- Lee
Elle secoua la tête.
- Zuko a su toucher mon cœur. Il s’est montré tel qu’il est en réalité. J’ai vu tant de choses en lui que je n’avais jamais vu en qui que ce soit…. Je l’aime… Je vous demande pardon mais je l’aime.
- A cause de sa nation, notre mère est morte !!!
Li-An se tut. Elle savait parfaitement que la mère de Sokka et Katara avait péri suite à l’invasion de la Nation du Feu. Elle le savait. Mais Zuko n’était pas coupable. Il n’avait rien à voir avec cela. Ce n’était pas sa faute.
- Tu n’as rien à répondre ? l’agressa Sokka.
Elle plongea ses yeux clairs dans les siens. Leur belle amitié semblait avoir disparue. À voir la lueur qu’il avait dans le regard, il ne lui pardonnerait pas.
- Il a perdu sa mère également à cause de cette guerre. Il n’a rien fait. Ce n’est pas lui qui a tué votre mère !!! Il n’a rien à voir avec ça. Alors ne l’accuse pas sans savoir, Sokka.
Sa voix était dure. Mais elle ne laisserait personne remettre en cause la confiance qu’elle avait en Zuko. Elle avait toujours su qui il était et cela ne l’avait pas empêché de l’aimer. Parce qu’il était lui.
Voyant que la tension montait entre ses amis, Aang vint se poster entre Li-An et Sokka mais la princesse sentit que son ami ne serait pas de son côté.
- Je suis désolé Li-An, tu dois faire un choix.
- Faux. Elle doit mettre un terme à cette relation !!
- Sokka !
Le frère de Katara se tut. Sa jalousie ne devait pas passer devant le reste. Ce n’était pas cela le plus important. C’était la survie du monde qui était en jeu.
- Li-An, reprit Aang. Admettre ta relation avec le Prince Zuko serait admettre que tu lui offres la Nation de la Terre sur un plateau. En es-tu consciente ? Il faut que tu fasses un choix. Il faut que tu penses à ton peuple. Il faut que tu penses au pourquoi de ta présence ici.
La voix du garçon n’était pas en colère. Bien au contraire. Elle semblait si pleine de tristesse que la princesse en fut retournée. Elle avait déçue Aang. Elle avait déçu un des êtres qu’elle chérissait le plus. Les larmes montèrent dans ses yeux. Faire un choix ? Elle réprima un sanglot qui ne passa pas inaperçue. Katara, compatissante, la rejoignit et posa une main sur son épaule. Main qui fut repoussée. Li-An ne voulait pas de sa compassion. Elle ne voulait pas non plus du regard que lui lançait Sokka en cet instant, un regard lourd de regrets. Il la voyait pleurer alors il regrettait d’avoir été si dur avec elle. Il était trop tard pour y penser. Il était trop tard pour regretter. Toph, quand à elle, restait totalement impassible. Elle ne se mêlait pas de ce genre de choses. Pas que ça ne l’intéressait pas mais ce n’était pas à elle de donner son avis. Elle avait bien sentie combien Li-An était sincère en disant que Zuko n’était pas comme il semblait être. Elle avait bien sentie combien la jeune femme était sincèrement amoureuse du prince. Alors elle n’avait pas à s’en mêler. La Princesse de la Nation de la Terre devait prendre une décision seule.
Cherchant le pardon dans les yeux de son petit frère de cœur, Li-An planta son regard dans le sien. Mais elle ne vit rien que de la détermination. Il n’accepterait pas cet amour. Il n’accepterait pas un refus. Les larmes roulèrent sur ses joues. Elle jeta un regard à Sokka puis à Katara et comprit qu’elle n’obtiendrait de soutien de la part de personne. Tout avait été dit. Vaincue, elle quitta les lieux.
- Elle a fait son choix… murmura Sokka.
- Non. Elle prend une décision.
Aang resta un instant à regarder la porte close et finit par se retirer, rejoignant la couche qu’il partageait avec sa princesse. Il était désolé. Il n’avait pu montrer de faiblesse devant elle de peur qu’elle s’en serve pour tenter de l’amadouer mais elle ne pouvait pas rester auprès de Zuko. Malgré tout l’amour qu’elle ressentait pour lui.
- Aang, ça va ?
Il secoua la tête négativement mais ne regarda pas Katara qui s’assit auprès de lui.
- En fin de compte, l’amour n’est pas la chose la plus importante mais la plus douloureuse …
Elle le regarda d’un air désolé. Que répondre après ça ? Si Aang ne croyait plus en l’amour, qui le pourrait ?


- J’arrive !! répéta Zuko alors qu’on tambourinait à sa porte. Il se frottait le derrière de la tête, tentant de se réveiller complètement. Il espérait pour la personne qui se défoulait devant chez lui que c’était important. Quand il ouvrit la porte, la lueur de colère qui dansait dans son regard miel se transforma en une lueur de surprise.
- Katsue ?
Il était surpris. Ils s’étaient quittés quelques heures auparavant. La nuit était bien avancée et elle devrait dormir profondément à cette heure-ci. Secouant la tête pour se reprendre, il lui attrapa la main et la fit rentrer rapidement. Il ne fallait pas que qui que ce soit la voit dehors à une heure pareille.
- Que se passe-t-il ?
Il l’observa et se rendit compte de ses yeux rougis, preuve certaine de larmes versées. Il sentit une colère sourde monter en lui.
- Qui a osé vous faire pleurer ?
Elle posa un regard qu’elle voulut dur sur lui. Il se figea. Quelque chose n’allait pas.
- Tout cela n’est qu’une erreur.
- Quoi ? Je ne comprends pas…
- Je ne vous aime pas. Depuis le début, nous vivons dans le mensonge. Je viens mettre un terme à tout cela. J’ai assez perdu de temps.
Le ton était dur et pourtant la voix tremblait. Et Zuko, bien trop surpris par ces paroles, ne sut que dire. Il resta silencieux, digérant ces premiers mots. Elle ne l’aimait pas…
- C’est faux. Vous mentez….
Il se sentait désemparé. Pourtant, il ne devait pas le montrer. Il ne devait pas.
- Je ne mens pas, Prince Zuko.
Il écarquilla les yeux. Ainsi, elle savait qui il était vraiment. Mais elle se moquait réellement de lui.
- Vous ne mentez pas ? Pourtant, n’êtes-vous pas la princesse héritière de la Nation de la Terre ? N’êtes-vous pas la Princesse Li-An ?
Ce fut au tour de la jeune femme de ne pas savoir quoi dire. Il l’avait eu à son propre jeu et elle ne pourrait plus se servir de ce mensonge sur son identité pour mettre un terme à leur histoire. Elle se calma donc, oubliant son rôle de femme en colère et de femme trahie.
- Vous le saviez ….
- Oui. Et malgré cela, je n’ai jamais douté de mes sentiments pour vous, Li-An.
Elle serra les poings. Tout cela allait être bien plus compliqué qu’elle ne le pensait.
- Le fait que je sois Zuko et non Lee change-t-il quelque chose ? Ne suis-je pas le même homme à vos yeux ?
Elle ferma les yeux et laissa des larmes rouler sur ses joues.
- J’ai toujours su qui vous étiez. Je ne suis pas tombée amoureuse de Lee mais de Zuko. C’est vous que j’ai aimé. Je vous le promets. Mais nous ne pouvons pas. Je…
Elle rouvrit doucement les yeux et les posa sur lui.
- J’ai voulu être aveugle et croire que tout serait possible. Mais ça ne l’est pas. Accepter mes sentiments pour vous revient à accepter de vous offrir mon peuple et ma cité. Et il est hors de question que je laisse mon peuple et Ba-Sing-Sé aux mains de la Nation du Feu.
- Je ne veux pas de votre peuple ni de votre cité !
- Et pensez-vous vraiment que votre père verra les choses de cette manière quand il apprendra que son fils, son héritier, a en sa possession la dernière barrière contre sa domination totale ? Lui se fichera de vos sentiments à mon égard. Je mets mon peuple en danger en vous aimant…
- Alors…. Vous m’aimez ?
Elle eut un sourire triste et de nouvelles larmes coulèrent sur ses joues. Elle acquiesça. Oui. Elle l’aimait. Zuko fit les quelques pas qui les séparaient et attrapa le visage de la jeune femme entre ses mains, plongeant son regard ambre dans les yeux clairs de la princesse.
- Regardez-moi… Regardez mes yeux et voyez combien mes sentiments pour vous sont réels. Je… je ne peux pas imaginer devoir vous oublier. Je ne le pourrais pas. Vous avez remué trop de nouvelles choses en moi.
- Peu importe ce que nous ressentons … Je suis désolée ….
Elle se détacha de lui. Elle devait fuir. Parce qu’elle savait combien il l’aimait. Elle savait qu’il était sincère avec elle, qu’il ne désirait qu’elle. Si elle restait, elle tenterait de trouver une solution qui n’existait pas.
- Je suis désolée… répéta-t-elle des larmes plein les yeux et des sanglots dans la voix. Et après un dernier regard à Zuko montrant à quel point le quitter ainsi lui déchirait le cœur, elle partit.
- Non, Li-An !
Il rejoignit la porte d’entrée mais elle s’était déjà enfuie. Il n’entendait que ses pas résonner sur les pavés avant de disparaître totalement.
- Li-An… murmura-t-il alors que des larmes glissaient le long de ses joues.
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MessageSujet: Re: [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR)   [Evie] The Princess of the Earth Kingdom (fic AVATAR) EmptySam 2 Aoû - 16:25


La porte claqua durement quand Li-An revint à l’appartement. Ses amis sursautèrent. Le silence se fit. On ne percevait que le son étouffé des pleurs que la jeune princesse tentait de retenir en vain. Aang fut le premier à ouvrir la porte qui donnait sur la grande pièce principale. Il regarda son amie, une douleur sourde pesant sur son cœur. Il s’avança vers elle et posa sa main sur son épaule. Main qui fut tout de suite repoussée.
- Ne me touche pas, murmura-t-elle d’une voix tremblante.
- Li-An… je… je suis désolé…
- Je ne veux pas de tes excuses, claqua-t-elle d’un ton froid avant de s’éloigner de lui, laissant un Aang au bord des larmes, blessé douloureusement. Avait-elle cessé de l’aimer ? Il ne voulait pas… Il ne voulait pas la perdre au profit de la nation du Feu.
- Je suis désolé ! répéta-t-il alors qu’elle s’enfermait dans la salle d’eau pour verser toutes les larmes de son corps. Elle avait l’impression de mourir, elle avait l’impression d’étouffer. En lui enlevant Zuko, on l’avait privée de son air. On l’avait tué.


Le jour s’était levé depuis quelques heures déjà et Toph, Katara, Sokka et Aang étaient tous les quatre installés dans la salle principale. Li-An dormait dans la pièce adjacente. Elle avait passé une partie de la nuit à pleurer et quand elle fut tombée de fatigue, Sokka l’avait portée et l’avait couchée avec beaucoup de douceur. Il avait même déposer un tendre baiser sur son front, geste volontaire pour demander son pardon. Il fallait qu’elle lui pardonne. Il ne voulait pas qu’elle le déteste. Ni lui, ni Aang, ni Katara ne souhaitaient qu’elle les déteste.
- Alors ? se hasarda Sokka.
- Alors il nous faut assumer ce que nous lui avons demandé. Nous ne pouvons pas l’obliger à nous pardonner. Elle… elle a renoncé à l’être qu’elle chérissait le plus. Peu importe qu’il s’agissait de Zuko. Elle l’aimait. On le lui a prit.
Aang sentit les larmes monter à ses yeux. Il l’avait obligé à l’abandonner. Il l’avait obligé à renoncer à lui. Et il devait en payer les conséquences.
- Mais … n’était-ce pas la meilleure chose à faire ? Ne devait-elle pas renoncer à lui pour le bien de son peuple et pour son bien à elle ?
L’avatar regarda Katara un instant, pas très sûr de sa réponse. Il n’eut d’ailleurs pas l’occasion de chercher ses mots que Toph prit la parole. Elle ne s’était encore pas mêlée de cette histoire.
- Et on est qui nous pour lui dire quoi choisir ? Pour qui vous vous prenez pour lui demander d’être tout sourire auprès de vous ? Pour qui vous vous prenez à pleurer sur votre sort alors que c’est vous qu’elle a choisi ? C’est elle qui a renoncé à l’amour. Pas vous. Alors arrêtez de ne voir que votre peine et pensez à la sienne. Peut être que vous, vous ne voyez rien mais moi je la sens trembler depuis son retour hier. Elle tremble si fort que ça résonne dans le sol.
Elle se leva, et, bien qu’aveugle, les toisa de toute sa hauteur.
- Elle est seule. Elle souffre. Alors quand vous aurez fini de vous regarder le nombril, vous songerez peut être à lui offrir l’amour que vous ressentez pour elle. [size=9]
Ses trois amis détournèrent les yeux, rouge de honte. Ils avaient tellement pensé à leur peine d’être rejeté par Li-An qu’ils en avaient oublié la souffrance qui la rongeait. Même si elle semblait vouloir le contraire, il était clair qu’elle avait besoin de leur présence à ses côtés. Certes, ils devaient se faire pardonner mais ils devaient surtout lui montrer combien ils l’aimaient, combien l’amour qu’elle ressentait pour leur ennemi ne changeaient en rien leurs sentiments à son égard. C’était de cela qu’elle avait besoin et non pas qu’ils l’abandonnent à son sort.
Sokka fut le premier à se lever. Il avisa la porte de la pièce qui servait de chambre et s’en approcha doucement. Il hésitait. Avait-il le droit de la rejoindre ? Peut être préférerait-elle que ce soit Aang qui la réconforte, qui la serre contre lui. Peut être n’avait-elle plus envie de le voir, après tout, il n’avait pas été tendre avec elle ni avec Zuko. Il n’avait éprouvé aucun respect ni aucune compassion pour les sentiments de la fille qu’il aimait. Il s’était laissé dévorer par la jalousie.
Il posa sa main à plat sur le bois de la porte et posa son front contre, les yeux clos. Il tentait de percevoir un bruit, un signe qui l’inviterait à entrer. Mais il n’entendait rien. Absolument rien. Et ce silence l’oppressait. Il rouvrit les yeux et laissa glisser ses doigts le long du bois avant de l’en détacher. Il allait s’éloigner quand la porte s’ouvrit. Surpris, il se figea, le cœur battant. Li-An se trouvait devant lui, le visage défait, les traits tirés, les yeux rougis. Il lisait sa souffrance et il avait l’impression qu’elle était sienne tant il avait mal en cet instant de la voir ainsi. Ils se regardèrent un moment, sans bouger, puis elle détourna le regard vers Aang et Katara qui s’étaient levés et rapprochés d’eux.
- Li-An… On t’aime … on t’aime tellement fort… laisse-nous prendre soin de toi et te câliner jusqu’à étouffement… Laisse-moi reprendre ta main et dormir à tes côtés pour effacer tes cauchemars.
Tout en parlant, Aang s’était rapproché. Elle le regardait dans les yeux mais pourtant, elle semblait tellement lointaine. La fatigue était telle qu’elle avait certainement du mal à saisir tout ce qu’il se passait et devait prendre un instant pour assimiler chaque geste et chaque parole. Et quand les mots de son ami atteignirent son cœur, de nouvelles larmes quittèrent ses yeux épuisés. Elle en sembla même surprise. Elle posa le bout de ses doigts pour cueillir ses propres larmes et les regarda couler le long de ses phalanges.
- Je… je croyais ne plus en avoir, murmura-t-elle d’une voix rauque et fatiguée.
Aang vint lui saisir la main et la serra entre les siennes. Elle se laissa faire et bientôt, elle se retrouva dans les bras du garçon, serrée avec ferveur contre son cœur, sentant ses larmes tomber sur son visage. Aang pleurait. Et ses pleurs la ramenaient doucement à la réalité. Ils tombèrent tous les deux à genoux alors qu’elle l’entourait de ses bras, acceptant ainsi son étreinte. Et leurs pleurs se mêlèrent.
- Je t’aime tellement Li-An. On t’aime tous tellement …. articula-t-il difficilement en la serrant plus fort.
- Moi aussi, sanglota-t-elle douloureusement.
L’étreinte fut bientôt partagée par Katara puis par Sokka qui avaient rejoint leurs deux amis. Ils s’étreignaient avec besoin, tentant de donner le maximum d’amour à leur amie, tentant de demander pardon en évacuant sa peine et sa souffrance. Ils espéraient que leurs sentiments à son égard seraient assez forts pour qu’elle ne sombre pas.
Au bout de quelques minutes, la pression des bras de Li-An sur le corps de Aang se relâcha. Il la sentit se détacher d’elle et tomber dans les bras de Sokka, endormie. Ce dernier passa ses bras autour d’elle et la serra contre lui, la berçant doucement pour ne pas la réveiller.
- Tu devrais aller la coucher pour qu’elle puisse se reposer un peu, lui suggéra sa sœur qui serrait Aang dans ses bras. Il avait été très touché par la souffrance de son amie et il était encore bien jeune pour être capable d’encaisser cela sans ressentir la moindre douleur. Aussi Katara faisait de son mieux pour le rassurer.
- Non… Je veux la garder contre moi rien qu’un peu ….
Elle comprenait. Elle acquiesça d’un mouvement de tête et sentit le corps de l’avatar s’affaisser dans ses bras. Épuisé par les pleurs, il s’était endormi, tout comme son amie. Elle sourit avec tendresse et jeta un regard inquiet à son frère qui berçait toujours le corps de la princesse. Dans son cœur, elle était bien plus qu’une amie, elle le voyait très bien. Et c’était sans doute lui qui souffrait le plus. Li-An ne l’aimerait sans doute jamais de la même façon qu’elle aimait Zuko et ce devait être dur à accepter pour Sokka. Elle comprenait. Mais elle espérait de tout son cœur que tout irait mieux…
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