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 Fiche d'Harmonia (Star Wars)

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Fëa
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Fëa


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MessageSujet: Fiche d'Harmonia (Star Wars)   Fiche d'Harmonia (Star Wars) EmptyMar 19 Juin - 8:06

On ne rigole pas !

Ce truc date de 2005, n'a pas été relu, pas corrigé, doit être plein de fautes et de phrases pas bien tournées, mais on me l'a demandé, donc zou.

Nom :

Harmonia Wen-Tara (se prononce Venne-Tara)

Race :
Humaine

Age :
27 ans

Sexe :
Femelle

Origine :
Coruscant

Carrière & Profession :
Adepte de la Force – Sith « civilisée »

Affiliation :
C’est là que c’est compliqué.
Harmonia est une Sith. Tout d’abord, cherchez l’erreur entre le prénom de son « rang » officiel. En fait, ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’Harmie est « civilisée ». Son maître avait tout simplement une vision… différente de ce que devait être un Sith. En pratique, ses apprentis sont donc beaucoup plus proches de Disciples Gris ou même des Jedi que des Siths.
Quelques préceptes que, d’après lui, un Sith devrait suivre :
1) Un Sith n’est pas un barbare ivre de pouvoir. Un Sith sait voir la beauté du côté Obscure sans avoir à massacrer tout le monde. Un Sith est donc un esthète (Hum…)
2) Idée découlant du 1) : on ne tue PAS les Jedi, on ne les tortures PAS. Un Jedi, c’est quelque chose qui par définition est un peu con, qui bredouille quand on le drague et que met dix mille ans à démêler de quelconques sentiments amoureux. Un Jedi, c’est drôle, donc logiquement si on les éclate tous, on ne peut plus les manipuler gentiment.
3) L’utilité d’un Jedi est d’être perverti plus ou moins finement. Harmie, arrête de faire du pied à ce Padawan, j’t’ai vue…
4) Un Sith civilisé sauvegarde sa dignité. Donc on reste poli et on évite de crier « YAAAAAA » en se battant. D’ailleurs, pour éviter d’avoir l’air ridicule si vaincu, le Sith civilisé utilise la diplomatie avant le sabre (re-hum…)
5) Un Sith civilisé est par définition supérieur aux Sith barbares, brutaux mais pas forcément stupide. C’est pour cela qu’un Sith civilisé évite de faire remarquer aux autres Sith qu’il est plus intelligent, plus fin, plus élégant, bref : mieux quoi… et ce pour que dans un siècle ou deux, on ai encore quelques Sith civilisés dans la galaxie…
6) Un Sith civilisé n’a pas peur du côté obscure, mais il n’est pas assez con pour ne pas utiliser le côté pas obscur. Un Sith civilisé est donc sensé assurer autant qu’un Jedi pour le côté pas obscure, et ce pour rassurer lesdits jeunes et mignons petits Jedi (petit petiiiiiiiit) sur notre nature très *positive*. On appelle ça être polyvalent. Un Sith civilisé EST polyvalent, sauf pour les tâches ingrates.
7) Un Sith civilisé intelligent se trimbale toujours avec un (ou plusieurs) jeunes Jedi si possibles beaux et bien élevés, un Jedi sachant mieux faire les courbettes (en général), arranger les bouquets de fleurs et occuper vos nuits (pas si) solitaires sans que vous ayez besoin d’un séjour en cuve à Bacta le lendemain, ce qui est assez peu probable venant des autres Siths qui, je le rappelle, sont des êtres bestiaux sans aucun sens de l’esthétique. Rappelons aussi qu’un Sith civilisé n’est pas polyvalent pour les tâches ingrates, contrairement aux Jedi qui sont assez intègres pour mettre leurs petites menottes dans le cambouis. Un Jedi a donc aussi une utilité purement pratique.

Bref tout ça pour dire que Harmonia, c’est le côté obscur avec le côté pas obscur, c’est une Sith très Jediesque, bref une gentille Sith (ça existe ?)… en fait, c’est Harmonia...

Plus sérieusement, le sujet est assez complexe. Harmonia a été formée par un Seigneur Sith ayant épousé une ancienne Jedi, mais aussi par une ancienne Jedi ayant épousé un Sith (vous l’aurez compris, c’est la même Jedi et le même Sith à chaque fois, hein …) est c’est sans doute la cause de sa vision certes particulière des choses. Au sens propre du terme, elle n’est ni une Sith, ni une Jedi. On pourrait donc la considérer comme une Disciple Grise, mais ce n’est pas ainsi qu’elle se voit elle-même : elle n’a pas basculé d’un côté vers le Gris, ni même été formé dans le Gris. Son « père » et sa « mère » lui ont appris tout ce qu’ils savaient sur la Force sans jamais lui parler de « côté obscure » ou de « côté clair » en lui apprenant uniquement le sens du bien et du mal.
Harmonia est une Sith, pour elle c’est absolument clair. Il faut juste bien comprendre que dans son esprit, il y a Sith et Sith, tous ne se ressemblent pas, et même si elle emploie souvent avec dédain des expressions comme « Siths Barbares » ou « Siths Civilisés », elle est loin d’avoir une vision si simpliste de la chose… mais elle estime que tous les Siths ne sont pas forcément intéressés uniquement par le pouvoir et qu’ils ne sont pas forcés de tuer tout le monde … bref : que tous les Siths ne sont pas des sociopathes ou des psychopathes. Elle a décidé qu’elle était une Sith et c’est ce choix qui la distingue des Disciples Gris.

Physionomie :
Cette description sera faite sans modestie ni enluminure. Il faut bien savoir qu’Harmonia fut choisie par Darth Neriaes pour sa beauté, d’abord en tant qu’enfant, puis en comme adolescente et enfin comme femme. Son Maître était un esthète et s’est donc acharné à ne pas gâcher son physique parfait par des utilisations abusives du Côté Obscure ; elle se doit d’être élégante, d’avoir un port de tête noble et de ne pas se conduire comme la première traînée venue.

Premier point important du physique d’Harmonia : c’est une très belle jeune femme, charismatique aux traits racés et fins. Elle est plus que jolie, elle le sait et elle n’a pas l’intention de changer ça. Sa prestance lui assurant un certain statut dans la société, et ce bien plus que par son « ascendance » Sith, vous ne la verrez jamais se rendre totalement ridicule uniquement pour rire. Elle use volontiers de son charme et de son apparence de droiture parfaite pour inspirer la confiance, mais Harmonia n’est pas une femme vulgaire. Elle est excellente actrice et, puisqu’elle est une « civilisée », il est évident que ses domaines de prédilection se situent dans le domaine du mental, de l’être et du paraître. Elle use donc volontiers de la Force pour accentuer son charisme, pouvant atteindre un état proche de la perfection pour son interlocuteur lorsqu’elle utilise le summum de ses forces.

Cependant, si miser sur de tels atouts peut s’avérer être une tactique d’une grande puissance, c’est aussi un des principaux défauts d’Harmonia.

Ce qui nous amène au deuxième point : les combats. Harmonia, au sabre, est une combattante qu’il est loin de prendre à la légère. Son style est élégant, précis, et efficace, mais elle est loin d’être faite de force dure. Les atouts qu’elle possède pour ce genre de situation sont certainement la vitesse, la souplesse, l’agilité et la précision, mais il est inutile de dire qu’en matière de force brute ou autres attributs de ce genre, elle n’assure pas du tout. La spécialité d’Harmonia, pourtant, ce sont les combats au sabre laser contre un ennemi aussi armé d’un sabre laser. Contre des droïdes, c’est bête et méchant, mais elle aurait étrangement beaucoup de mal. Sa façon de manier le sabre ne lui permet tout simplement pas de contrer avec efficacité les tirs de blasters. En effet, c’est une utilisatrice du Makashi et, dans une plus moindre mesure, du Sokan. Ses quelques bases lointaines et rouillées du Shii-Cho sont de loin très insuffisantes pour affronter des blasters pour autre chose que des escarmouches.
Au sabre, c’est une combattante fluide, souple et rapide qui aime prendre les autres par surprise. Si elle n’y parvient pas, il est probable qu’elle abandonne au bout de quelques tentatives.

Troisième point : son physique en lui-même. Pour une femme, Harmonia est plutôt grande, 1m72 environ. Sa taille, combinée à la finesse naturellement de sa taille, est certainement l’un des artisans majeur de son charisme. Avez-vous déjà vu une personne d’1m35 capable de s’imposer ? Dans une cour de récrée, peut être… mais pas dans une galaxie far, far away, vous vous en doutez.
Elle est élancée, mince et, malgré sa taille, d’une grâce aristocratique qui, d’un certain côté, rappelle certains Jedi particulièrement fluides dans leurs mouvements. Ce n’est guère étonnant : sa mère adoptive, ancien Maître Jedi, s’est occupée de son éducation en matière d’arme.
Elle a de longues jambes, des bras minces et gracieux, la taille fine, les articulations plutôt rondes (pas comme les miennes quoi…). Pour tout vous dire, Harmonia est loin d’être une bimbo. Certes, elle n’est pas plate, mais… pour parler en taille françaises (désolé, j’ai oublié de demander à G.L comment on comptait les mensurations de ses Twi’leks), elle ferait du : 38 en chaussure, 36 pour les hanches et 90B pour la poitrine. Elle n’exhibe pas de muscles particulièrement gonflés, de biceps énormes ou de cuisses en béton. Harmie a bien le ventre plat, mais sa musculature est plutôt fine, sèche et discrète, en somme assez utile pour ne passer pour rambo, voir même pour une combattante. Harmonia a l’air véritablement inoffensive, ce qui ne veut pas dire qu’elle l’est.
Un Sith, même civilisé, n’est jamais inoffensif.

Quatrième point : le visage. Harmonia a et a toujours eu des traits fins particulièrement purs. Elle ne fait jamais de grands sourires ou de grimaces pour garder autant qu’elle le peut la noblesse presque artistique de son faciès. Elle n’est pas jolie, mais vraiment belle et grave, à la façon des princesses tristes et seules, magnifiques mais en apparence intouchables. A première vue, c’est certain : Harmonia n’est pas le genre de filles faciles qu’on peut attraper d’un simple sourire. Rien qu’à ses expressions, on peut se douter qu’elle n’ira pas chercher des câlins auprès de n’importe quel contrebandier, ce qui ne veut absolument pas dire qu’elle est d’une froideur insurmontable.
Elle a les pommettes bien dessinée et plutôt visibles qui lui donnent un air un peu hautain, un nez droit un peu pointu, des lèvres assez fines pour une petite bouche, un front dégagé et bombé, des cils fins, bien dessinés et (sans surprise) légèrement épilés. Sa beauté n’est en effet pas complètement naturelle et est rehaussée par des procédés plus communs que la Force : le maquillage. N’allez pas croire qu’Harmonia se tartine le visage. Rouge à lèvre, mascara et crayon, far à paupière ou léger poudrage des joues, quoi qu’elle utilise, elle le noir qu’elle met autours de ses yeux ou la teinte carmine qu’elle destine à ses lèvres sont les seuls artifices vraiment visibles qu’elle utilise, surtout pour mettre en valeur ses yeux d’un vert si clair qu’ils en sont presque dorés. Ses cheveux sont d’un beau noir de geai, longs jusqu’à ses hanches, habituellement lisses et brillants. Mais Harmonia aime l’art, donc il est très probable qu’on la voit souvent avec les cheveux relevés sur la nuque et tournés en anglaises, avec des chignons compliqués, des dizaines et des dizaines de tresses… mais elle est surtout très belle lorsqu’ils sont tout simplement laissés libres.

A première vue, qu’inspire Harmonia ? Sans doute la droiture, la noblesse et la cordialité. Elle semble tout avoir d’une jeune fille bien élevée, et elle fait d’ailleurs moins que son âge. Rares sont ceux, même Jedi, qui sont capable de dire sans utiliser la Force qu’Harmonia n’est pas aussi innocente qu’elle semble l’être…

Psychologie :
Décrire la personnalité d’Harmonia, c’est comme décrire un soleil couchant sur une montagne enneigée.
La montagne est haute, très haute et très pure. Elle veut toujours monter plus haut et les hommes, eux, veulent toujours atteindre son sommet. La montagne, c’est l’ambition, le prix atteint par l’effort. On ne peut pas tricher avec une montagne ; on ne peut pas faire d’alliance avec elle, la mettre en colère ou devenir son ami. Une montagne est un élément lointain qui se soucie peu de ce qui parcourt ses flancs. Elle donne la vie par ses sources et sa verdure comme elle peut donner la vie. La montagne est juste : elle ne vous tue pas en fonction de votre visage, de votre âge, de votre sexe ou de votre race. Harmonia est ambitieuse, pure et lointaine comme la montagne. On ne peut ni l’attacher, ni la dominer sans volonté. Comme la montagne, elle prend ses racines très bas pour aller le plus haut possible, consciente qu’un jour, le temps, la pluie et la neige éroderont son sommet. Comme les falaises, elle porte en elle des zones de noirceur, des grottes et des cavernes de peur ou de colère. Elle n’est pas lisse, mais un manteau blanc la recouvre comme la neige recouvre la pierre. Elle est juste, dans la mesure où elle attend que celui qui donne soit récompensé, que la loyauté soit respectée et le courage honoré. Pourtant, comme la montagne, elle tue les justes comme les autres si elle se sent menacée ou si on marche trop loin sur ses flancs.

Le soleil couchant mêle les ténèbres à la lumière sans combat. Il peut être doux, rose et tendre, glorieusement auréolé d’or et de rouge, sombre et violet, chargé de colère, de songes, de rêves, de douceur ou de splendeur. Aucun couché de soleil n’est jamais comme le précédents. La lumière danse, cède sa place à la nuit chaude et noire pour revenir le lendemain. Le lever et le coucher du soleil sont les seuls moments où ténèbres et lumières cohabites en parfaite harmonie, créant la plus formidable des osmoses : les couleurs, plus variées et éclatantes que l’arc-en-ciel. Comme le soleil couchant, Harmonia mêle lumière et ténèbre, côté obscure et côté clair, ne se souciant ni de l’un de l’autre pour créer sa propre hymne lumineuse, sa Force infiniment tintée de blanc, de noir et gris, de nuances inimaginables. Comme le soleil, elle peut être variable, tantôt douce, tantôt en furie, mais toujours noble, respectueuse et méprisante à la fois, hautaine et accessible. Elle entend ce qu’on lui dit, mais ne juge pas. Elle choisit ses amis avec son cœur, donne sa tendresse à qui est assez attentif pour la recevoir, sa gloire à qui est assez courageux pour la lui demander et ses ténèbres à qui est assez fort pour les assumer. Harmonia aime la compagnie, comme un coucher de soleil aime être regardé. La solitude la détruit, et c’est pourquoi elle aime tous ceux qui veulent de près ou de loin sa présence. Elle connaît la haine, et elle s’adresse aux traîtres, aux cupides et aux fourbes. Elle connaît la colère, mais la réserve pour le combat, pour ceux qui l’agacent et l’insultent. L’indifférence et l’indignation sont préférable à l’humiliation et à la rage : elle se contrôle, mais n’étouffe pas ses émotions.

Car Harmonia n’est pas une Jedi. Elle ne cherche pas à ne pas écouter ses sentiments. Elle se laisse guider par eux, par son cœur, par son âme et sa conscience. Ce qui la distingue de certains Sith, c’est qu’elle connaît le Bien et le Mal et qu’elle ne souhaite s’enfoncer ni profondément dans l’un, ni au cœur de l’autre. Elle ne recherche pas la grandeur : elle la cultive, parce qu’elle sait qu’elle viendra sans qu’elle ai besoin de la provoquer par l’agressivité ou la fourberie. Les manigances la dégoûtent, mais ce n’est pas pour cela qu’elle est sans finesse.
Elle est d’une intelligence vive, fière et certainement raffinée. La brutalité ? « Rentrer dans le tas » ? Ce n’est pas dans ses habitudes, bien que parfois elle trouve nécessaire d’être franche et directe. Une idée est toujours meilleure quand on croit qu’elle vient de nous… non ?

Harmonia a hérité de son père adoptif un grand goût pour l’art. C’est sans aucun doute sa plus grande faiblesse : elle est fascinée par la beauté au point de pouvoir oublier tout ce qu’il y a autours. L’art est la seule chose pour laquelle elle est prête à tout ou presque. Il est probable que le choix entre un ami ou un allié et une pièce d’art maîtresse serait pour elle passablement déchirant. Or, pour son père et pour elle, la Force est un art, autant le côté Obscure que le côté Clair.
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MessageSujet: Re: Fiche d'Harmonia (Star Wars)   Fiche d'Harmonia (Star Wars) EmptyMar 19 Juin - 8:08

Historique:

Prologue : Darth Nériaes et Maître Kassendrel Wen-Tara


In a Galaxy far, far away, there once was a Sith Lord named Darth Nériaes.
Hem.
Dans une Galaxie lointaine, très lointaine, et puis aussi il y a très, très longtemps, vivait un Seigneur Sith répondant au doux nom de Darth Nériaes, apprenti de… en fait j’en sais rien et ça n’a aucune importance.

Darth Nériaes, d’après ses paires, était un fou ; mais un fou respectable. Avant d’être un Sith, Nériaes était Comte sur une quelconque planète pommée au milieu de nulle part, Sereno ou quelque chose du genre. Oui, comme Dooku, mais il n’avait pas la barbe blanche. Si Nériaes était fou, ce n’était pas par une quelconque tarre mentale qui, après tout, est le lot des trois quart des Siths de nos jours. Non : Nériaes était un Sith amoureux de l’art et, d’après ses propres dires, « civilisé ». De fait, il tenait sur Coruscant des salons très prisés où l’on discutait d’art, de littérature et de musique et, de temps à autre, puis de plus en plus souvent si bien que, lorsque celle qui est connue aujourd’hui sous le nom d’Harmonia Wen-Tara Nériaes vint au monde, il ne se tenait plus chez le Comte que des salons artistiques.

Or, Nériaes ne cachait pas ses origines Siths, faisant démonstration publique de divers passe-passe, l’hypnose étant devenue la grande attraction des Sénateurs en tout genre, nobles et autre grands de la société qui prenait rendez-vous dans ce lieu de débauche spirituelle. Ainsi, comme il faut bien s’en douter, et surtout parce que sur Coruscant les nouvelles vont vites, l’Ordre Jedi en vint à apprendre l’existence de ce Seigneur Sith particulièrement populaire au Sénat et, d’après les relations interrogées, d’une présence en société exemplaire. Afin d’éviter tout risque (les guerres n’avaient pas encore eues lieu, mais un Sith reste un Sith), le Conseil fit arrêter Nériaes.
Le Comte fut interrogé à plusieurs reprises par les Maîtres mais il s’avéra qu’à défaut d’être dangereux, Nériaes était plutôt un Sith qui avait tourné en illuminé fana d’art. N’ayant rien à retenir contre lui et subissant un pression certaine de la part des Sénateurs, le Conseil fut forcé de le relâcher, lui imposant néenmoins la présence du Maître Jedi Kassendrel Wen-Tara, jeune femme d’une trentaine d’années venant tout juste d’obtenir son rang.

Kassendrel, toutefois, dû bien vite se rendre à l’évidence : Nériaes, bien qu’un peu timbré, n’était en rien dangereux. Le Conseil fut rapidement soupsonneux envers elle en voyant les désastreuses conclusions de chacun de ses rapports : rien à signaler.

Tout aurait pu continuer ainsi si Nériaes ne s’était pas épris de la jeune Jedi.
Homme cultivé et artiste accomplit, Nériaes était loin d’être un rustre et ce n’était pas pour rien que les Sénateurs recherchaient sa compagnie : en plus d’être à la tête d’une immense richesse, il était le plus parfait des gentilhommes. Dès le départ, la pauvre Kassendrel n’avait aucune chance et elle tomba rapidement sous le charme du Comte. Elle ne se reprit que trop tard : il est difficile de dire « je ne suis pas du tout attirée par vous » quand on a déjà couché avec la personne en question, et si on en croit Nériaes, « ils cachent bien leur jeu, ces Jedi… de vrais petits débauchés ! ».

Kassendrel pouvait nier autant qu’elle le voulait, ça ne changeait pas la réalité des choses : elle était tombée amoureuse d’un Sith. La situation aurait pu être pire si Nériaes avait été un barbare sociopathe, mais s’en était fini de sa carrière de Jedi. Tout devint proprement désastreux pour elle lorsque son cher et tendre (hum…) vint se présenter devant le Conseil Jedi pour demander sa main.
Bien entendu, sa demande fut refusée et Kassendrel eu le droit de tenter sa chance dans une nouvelle carrière. En désespoir de cause, la jeune Jedi accepta d’épouser le Seigneur Sith Darth Nériaes, mais en gardant son nom.


Chapitre 1 : Et si nous avions un enfant ?

Deux années passèrent. Le Conseil Jedi n’avait toujours pas renoncé à surveiller Nériaes et avait affecté au Sith les « services » de deux Jedi masculins, ceux-ci ayant deux tâches : avoir à l’œil le Comte, et la seconde fut gardée secrète : garder le deuxième œil sur leur coéquipier. Kassendrel avait été un grand Maître et sa perte avait été trop durement ressentie pour qu’on risque d’autres Jedi.

Nériaes, de son côté, se fichait pas mal de la présence des Chevaliers, si ce n’est pour taquiner sa femme et inquiéter les deux garçons en les suivant du coin de l’œil, penché sur son fauteuil, claquant négligemment sa canne de bois d’Alderande sur le parterre de marbre. Le coup de la canne, c’était excellent pour stresser le plus jeune qui se mettait à remuer comme un rancor en cage. Le Seigneur Sith continuait ses salons, voyait toujours ses Sénateurs. Rien n’avait changé, si ce n’est la présence de Kassendrel comme épouse et non comme chaperon.

Ce jour là était un jour comme un autre : Tiès, le plus jeune des deux Chevaliers, arpentait nerveusement la pièce, ne s’arrêtant que lorsque le bruit gênant de la canne de Nériaes cessait. Anarik, le plus âgé, s’était assis dans un fauteuil carmin dans un coin de la pièce, lisant un quelconque traité de littérature. Kassendrel fronçait les sourcils devant le comportement somme toute assez puéril de son mari et Nériaes… Nériaes s’amusait des réactions à moitié hystériques de Tiès. A première vue, rien, mais vraiment rien n’aurait dû avoir lieu ce jour là en particulier.
C’était leur anniversaire de mariaaaaaaaaaaage ! Et Kassendrel attendait désespérément la fin de cette journée en se demandant ce que ce fou de Nériaes allait encore lui trouver.

Tout était d’un calme plat jusqu’à ce que le Seigneur Sith saute sur ses pieds en éructant un mélodieux : Eurékaaaaaa !

Tiès fit un bond de deux mètres, se prit les pieds dans une table basse et finit par laisser échapper son sabre laser dans une manipulation passablement ridicule. Le résultat fut un magnifique BAM BOUM bliiiiiiiiiing (le premier pour la table, le deuxième pour le front qui s’éclate par terre et le nez qui craque et le dernier pour le pauvre sabre). Le calme de la soirée était définitivement envolé, même si Anarik était toujours plongé dans son livre. Nériaes s’était porté au secours de Tiès, mais le Jedi semblait plus enclin à fuir à l’autre bout de la pièce, tenant son nez cassé en grognant divers mots peu… civilisés. Pendant que l’un courait après l’autre, Kassendrel était effondrée dans son fauteuil, pleurant dans ses mains en se retenant de rire. Le ridicule de la situation aurait pu être moindre si Tiès n’avait pas trébuché de nouveau, implacablement rattrapé par Nériaes qui entreprit de replacer son nez avec un CLAC sonore ; sans compter les autres interventions du Sith qui ne contribuèrent qu’à ce à quoi elles étaient destinées : embarrasser Tiès encore d’avantage. En gentilhomme bien élevé, Nériaes proposa donc un mouchoir pour essuyer son nez, du thé calmant pour la douleur, un autre mouchoir pour ses larmes, une petite décoction anti-stress, et puis s’il voulait, il pouvait aussi aller au Temple Jedi pour lui ramener son doudou.
Anarik lâcha son livre et s’écroula sur son fauteuil, complètement hilare. Kassendrel avait perdu tout sens commun depuis un certain temps. Nériaes semblait être le seul encore à peu près maître de lui-même, mais comme il était l’instigateur de la farce…

Plusieurs longues minutes plus tard, Tiès, toujours aussi parano, en était à harceler Nériaes à propos de son « odieuse tentative de déstabilisation. »
Le Sith ne répondit pas, se contentant de prendre son manteau et sa canne, d’asséner un petit coup sur la tête du Jedi au passage et de sortir. Devant le manque d’enthousiasme d’Anarik pour le suivre, Tiès préféra rester avec son coéquipier, ce qui ne l’empêcha pas de remuer jusqu’au retour de Nériaes.

Le lendemain matin, Kassendrel commençait à ressentir les affres de l’inquiétude. Où était donc passé son cher et tendre Seigneur Sith (ouh là, ça fait bizarre dans le contexte…) ? N’avait-il pas été faire une quelconque bêtise ? Ou pire encore : n’allait-il pas ramener un cadavre de bantha crevé juste pour achever Tiès ?
Rien de tout ça, mais pas loin pour le cadavre…

Deux jours après leur anniversaire de mariage, Nériaes revint, un curieux paquet dans les bras et un grand sourire aux lèvres. Comme de bien entendue, Tiès fut aussitôt sur ses pieds, gaffant encore une fois en faisant tomber la tasse de café que Kassendrel lui avait préparée.
« Hello ! Bien dormi ? »
S’ensuivirent les cris hystériques d’un Jedi qui aurait eu passablement besoin d’une bonne cure chez un psy, mais passons.
« Pas du tout. Je t’attendais, figures toi. Tiès, pourriez vous nous laisser ? »
Le Chevalier fut bien tenté de refuser, mais Kassendrel était toujours assez bien considérée dans l’Ordre pour qu’on n’ignore pas directement un de ses ordre.
« Je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes autant. Je suis assez grand pour m’occuper de moi-même, mon amour. J’ai un cadeau ! Rien que pour nous ! Devines ce que j’ai trouvé… » Le paquet toujours dans ses bras, Nériaes avait l’air d’un démens puéril, balançant doucement son fardeau de gauche à droite avec un sourire un peu fou. « Devines ! Devines ! »
« Mais tu es complètement fou ! »
« Devines ! »
« Un indice… »
« Hum… ça te ressemble. »
« Une peinture ? »
« Non ! Non ! Beaucoup, beaucoup mieux ! »
« Une sculpture ? »
« Pas du tout. Un indice ? C’est vivant. »
« Nériaes… »
« Oh, je suis trop impatient. Désolé, je gâche la surprise. Je me suis dit, avant-hier : et si nous avions un enfant ? Et j’ai décidé d’aller te chercher un enfant voilà ! Je vais l’appeler Harmonia. Ce sera notre fille, et je lui ferais de belles anglaises, elle portera des robes de dentelle et je lui apprendrais à faire léviter ses poupées. Elle te plait ? » acheva Nériaes en tendant le paquet à sa femme, un sourire absolument extatique dévorant la moitié de son visage.
Kassendrel, elle, se demandait avec horreur comment elle avait pu épouser pareil homme. Depuis quand ramenait-on des enfants de la sorte ? Et depuis quand les nommait-on sur un coup de tête, comme un animal de compagnie ?
Animal de compagnie. C’était ça. ‘Je lui ferais de belles anglaises, elle portera ceci et cela’. C’était immonde ! « Mais… tu te rends compte de ce que… tu es fou… »
Il hocha la tête et leva un index accusateur. « Tututu… mon amour, crois-tu que je l’ai volée ? J’ai l’ai adoptée légalement, comme un homme civilisé, et elle porte ton nom. C’est Harmonia Wen-Tara, et c’est ta fille, et tu l’aimes, n’est-ce pas ? »
« Tu es fou ! Complètement fou ! Je suis une Jedi, je ne veux pas d’enfants ! Et c’est de très mauvais goût, ce que tu as fait. J’espère que tu t’en rends compte, au moins ? On ne prend pas une enfant pour faire un *cadeau* à quelqu’un. Il faudrait vraiment te faire interner, Nériaes ! »
« Mais tu ne l’as même pas vue. Si tu la regardais, ta fille, je suis sûr que tu l’aimerais. »
« Rien du tout. Tu vas la ramener immédiatement. »
« Quoi ? Je l’ai adopté, je ne peux pas ! ça n’existe pas, les services après-vente pour adoption ! »

Le visage rouge de colère, Kassendrel arracha la pauvre enfant des bras du Seigneur Sith et alla s’enfermer dans sa chambre. Etait-elle maudite ?
Epuisée par deux nuits sans sommeil, elle dégagea le visage de la fillette, écartant cheveux et couverture. Bah, c’est vrai qu’elle lui ressemblait un peu et quelle avait un joli visage…

En s’endormant, Kassendrel décida que la vie n’était pas si cruelle.
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MessageSujet: Re: Fiche d'Harmonia (Star Wars)   Fiche d'Harmonia (Star Wars) EmptyMar 19 Juin - 8:09


Chapitre 2 : Poupée de Porcelaine


Harmonia, cinq ans, faisait léviter un jouet sous les yeux ébahis de Jedis à peine plus âgés qu’elle. C’était facile : on lève la poupée, et puis on lui fait faire des cabrioles, et on la ramène par terre sans la faire tomber. Plusieurs d’entre eux s’étaient plaints du refus des adultes de leur apprendre ces tours pour l’instant, et la fillette ne comprenait pas : pourquoi les Jedis ne montraient pas à leurs enfants comme Papa Néry le faisait ? Tataiès et Tatanarik aussi lui montraient des trucs, et c’étaient des Jedis.
Les adultes étaient vraiment des personnes bizarres. Pourquoi Mama Kassy ne l’avait-elle pas emmenée voir Tataiès et Tatanarik ? D’habitude, lorsqu’elles allaient au Temple, c’était pour voir ses deux oncles (le Chevalier Tiès et Maître Anarik). Mais Tataiès et Tatanarik étaient sensés être en mission im-por-tan-teuh quelque part… normalement. Est-ce que le Conseil les avait rappelé à cause du secret ?

Harmonia vivait à présent depuis un peu plus d’un an avec Nériaes et Kassendrel. La situation avait beaucoup évoluée depuis : Tiès et Anarik étaient ensembles en secret et, au grand dam du Conseil, la fillette avait jeté son dévolu sur eux comme oncles, bien qu’ils aient mystérieusement hérités du préfixe de « tata ». Nériaes, plus fou que jamais, entretenait toujours ses salons et n’avait absolument pas modifié son comportement fantasque et s’extasiait en permanence de la relation des deux Jedis.
Le Seigneur Sith, en adoptant Harmonia, s’était vite trouvé un nouveau hobby : la peinture et le pouponnage. Il commençait par acheter à la petite fille des robes hors de prix dans les tissus les plus extravagants et les plus chers (de la soie d’Alderande à la dentelle de Chandrilla, en passant par les toiles les plus fines et les laines les plus douces), prenait bien soin de l’habiller, de lui faire les anglaises les plus parfaites qui soit. Puis il poudrait ses joues, lui faisait prendre la pose et la peignait. « Ma poupée de Porcelaine… ne bouges pas pendant que Papa te dessines, soit une gentille petite et je t’apprendrais à faire voler Miss Flora. Tu veux faire voler Miss Flora ? Alors laisses Papa Néry peindre, ma chérie… »

Kassendrel s’était plus ou moins réconciliée avec le Conseil. Tiès et Anarik n’ayant absolument rien trouvé chez Darth Nériaes, on les avait finalement relevé de cette mission et le couple vivotait entre les séparations incessantes jusqu’à ce qu’Anarik, passé Maître, intègre officiellement l’équipe des Historiens du Temple. En raison de l’affection que lui portait sa fille, Kassendrel lui rendait souvent visite et en profitait pour discuter avec les Maîtres de ce qu’elle entendait de la part des politiciens.

Mais cette fois, Harmonia n’avait pas pu aller voir ses oncles avec sa maman. Celle-ci l’avait donc laissé à la garderie avec les Initiés. « Pourquoi tu ne jouerais pas avec Miss Flora et tes nouveaux amis ? »
Miss Flora était sa poupée préférée, mais Harmonia n’aimait pas aller à la garderie. Ce n’étaient pas ses amis, et ils étaient tous tellement différents… Ils ne connaissaient rien. Papa Néry lui avait apprit des choses sur la Force, mais les petits Jedis ne voulaient rien apprendre. Papa Néry, lui, il était gentil, pas comme les Maîtres. Il lui avait montré comment faire voler Miss Flora, et même ses cubes avec les jolies lettres colorées. Pendant qu’il peignait, elle avait toujours le droit de faire flotter tout ce qu’elle voulait, même les livres très chers de son Papa, et elle pouvait leur faire faire des cabrioles. Papa n’aimait que les livres. L’informatique, c’était froid et « impersonnel », comme il disait. Les livres, c’était plus chaud.

Les enfants Jedis n’aimaient pas Miss Flora et Miss Flora ne les aimait pas. C’étaient des barbares qui tiraient sur ses boucles blondes et sur son jupon jaune. La dernière fois, un garçon avait abîmé sa robe et Maman avait dû lui en faire une autre.
Harmonia trouvait les Jedis stupides, sauf Tataiès et Tatanarik. Les Initiés ne savaient même pas lire, encore. Elle, elle lisait déjà toute seule de jolis petits livres avec de belles images colorées, et elle pouvait tourner les pages sans les toucher, mais c’était toujours très fatiguant, de se concentrer sur les mots ET la Force. Quand est-ce que sa maman allait revenir ? Harmonia ne voulait pas que les Jedis touchent sa poupée. Il fallait la faire flotter. Comme ça, ils ne pourraient pas la toucher et Miss Flora ne serait qu’à elle.

Harmonia était peut être la seule à qui on avait apprit la télékinésie, mais certains Initiés particulièrement doués en découvraient les bases tout seuls. L’un des petits garçons était de ce genre là et eu la charmante idée « d’emprunter » Miss Flora. Sa tentative vira rapidement au pugilat lorsque la visiteuse s’en rendit compte et, une fois la poupée bien en sécurité en haut d’un placard, la garderie se transforma en véritable champ de bataille. Le temps que les Maîtres chargés des Initiés n’arrivent, Harmonia avait réussit à faire saigner du nez deux garçons, à déchirer sa robe et, avec l’aide de trois autres filles, à éventrer quelques oreillers au passage. Au final, tout aurait pu être réglé très vite, mais les filles s’étaient rangées d’un côté et les garçons de l’autre, si bien que la petite querelle de départ s’était transformée en bataille générale.
Nériaes loua pendant des jours les « extraordinaires capacités de sa fille pour rendre les Jedis plus vivants ». Le Conseil Jedi, lui, décida de ne plus insister pour qu’Harmonia intègre l’Ordre.

Voilà comment se déroulait en général la petite jeunesse d’Harmonia. Sa famille adoptive avait tout de la maison de fou entre Papa Néry (alias Nériaes), Mama Kassy (aka Kassendrel), Tataiès (ou Chevalier Tiès pour les non-suicidaires) et enfin Tatanarik (appelé Maître Anarik par tous les saints d’esprits non masochistes)… et bien entendu Miss Flora, sa poupée.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire de nos jours, Harmonia était une gamine passablement lunatique. Elle pouvait se conduire comme une parfaite hystérique et, le lendemain, être d’un calme plat. A vrai dire, elle était surtout calme lorsqu’elle était seule avec Nériaes. La présence de Jedis la rendait automatiquement surexcitée et elle se montrait alors assez peu attentive. Mais lorsqu’elle était avec son père… alors c’était un trésor d’immobilité, une vraie poupée de porcelaine. Elle avalait goulûment toutes les connaissances que le Seigneur Sith acceptait de lui confier, que ce soit pour apprendre à lire ou pour manipuler la Force. Il ne trouvait rien de plus drôle que de se promener dans les rues bondées avec le fillette dans les bras, de lui désigner une personne au hasard, laissant à sa fille le choix de l’absurdité qu’elle ferait faire à ces faibles d’esprits. Nériaes l’aidait à faire ses manipulations, évidemment, car s’il n’y avait pas ajouté son pouvoir, il aurait été peu probable que l’enfant y parvienne. Kassendrel désapprouvait, mais elle avait appris à ignorer les lubies de son mari. Elle aurait pu le croire fou, comme le Conseil, mais elle savait bien qu’il était plus malin qu’il n’en avait l’air et qu’il tirait très bien son jeu. L’une des preuves vivante en était la relation entre Tiès et Anarik qui s’étaient mariés secrètement. Le pire avait été que c’était Nériaes qui avait célébré la cérémonie et que les deux Jedis portaient des vêtements à lui, n’ayant rien de plus « joli » que leurs bures pour fêter l’évènement. La réunion d’un Jedi paranoïaque comme Tiès avec un flegmatique comme Anarik était des plus comiques et amusait particulièrement le Sith.

Après l’incident dans la garderie du Temple, Kassendrel décida qu’il était grand temps qu’elle prenne les choses en main. L’ancienne Jedi aimait tendrement son époux, mais elle n’avait pas oublié qu’il était un Sith et craignait que son comportement ne déteigne sur leur fille. Etait-ce normale d’appeler une enfant « poupée de porcelaine », comme si elle n’était qu’une marionnette ? Parfois, la mère doutait de l’affection que Nériaes pouvait vraiment porter à Harmonia. Et si elle n’était vraiment qu’une poupée entre ses mains ? Un vase dans lequel il pourrait verser sa fantaisie à son gré ? Kassendrel était sûre et certaine que, si elle ne veillait pas au grain, il finirait par faire d’Harmonia un pantin, par la manipuler tant et si bien qu’il pourrait même moduler son caractère. N’avait-il pas déjà réussit à la séduire elle ? A pousser ses deux gardiens dans les bras l’un de l’autre ?
Ses instincts Jedis reprenaient du service. Elle en était certaine : Nériaes, quoique « civilisé », était certainement l’un des Siths les plus habiles de la galaxie…

Avec le début de l’éducation Jedi d’Harmonia vinrent les inévitables querelles entre Kassendrel et Nériaes. Il lui reprocha de mettre son nez là où il ne fallait pas, elle lui répondit qu’il n’avait pas à monopoliser leur enfant. La situation se dégrada encore, se transformant en véritable rivalité Jedi/Sith. C’était à celui qui apprendrait le plus de chose à l’enfant, le plus vite possible. Ils devinrent dur avec leur fille et commencèrent presque à se haïr mutuellement.
Nériaes devenait irritable. Lors de ses salons, qu’il donnait de plus en plus souvent, annulait n’importe quand et programmait à peine deux en avances, il truffait son discours d’allusions contre les Jedis, contre son infidèle et sa manipulatrice de femme et sa mauvaise influence. A chaque fois qu’Anarik et Tiès venaient rendre visite à leur nièce adoptive, Nériaes s’ingéniait à ridiculiser sa femme et faisait tout pour briser un couple qu’il avait lui-même monté, faisant des avances éhontées à Tiès sous les yeux furieux d’Anarik, voletant de l’un à l’autre en attisant leurs désirs et leur haine, les poussant à chaque fois dans des retranchements malsains. En l’espace de deux ans, le doux cocon familial s’était transformé. Nériaes était passé du stade de gentleman à celui de manipulateur, d’intriguant, de courtisan à moitié débauché, de sournois et, en un mot : de Seigneur Sith. Il n’était plus rare, à présent, qu’il passe la nuit avec d’autres personnes que sa femme. Il affectionnait particulièrement les jeunes Jedis et prenait grand plaisir à en faire de dociles jouets, à les pervertir des pires façons. La plupart du temps, il les séduisait et, lorsqu’il était sûr qu’ils l’aimaient, il leur brisait impitoyablement le cœur.
Kassendrel était devenue agressive et dépressive. Elle reportait ses colères sur son entourage, incapable de contrôler plus longtemps ses sentiments. Lorsqu’elle était maîtresse d’elle-même, elle imposait à Harmonia un entraînement bien plus dur que celui que les Maîtres imposent à leur Padawan.

La fillette, elle, vivait un enfer. Elle ne comprenait pas le changement soudain qui avait eu lieu. Pourquoi toutes ces exigences ? Pourquoi Papa ne voulait-il plus jouer avec elle ? Pourquoi Maman était-elle devenue si méchante ? Et pourquoi Tataiès et Tatanarik ne s’aimaient-ils plus ? A chaque réception, elle était admirée de toute part. « Ma fille est parfaite. Heureusement qu’elle ne ressemble pas à son indigne de mère ! » « Voyez comme elle est jolie ! Je fais ses boucles moi-même. Ces idiots de domestiques seraient capables de brûler ses si beaux cheveux. » Elle était devenu le centre de l’attention générale, comme une bête de foire qu’on vient voir. C’était ça. Harmonia était devenue « l’enfant parfaite », une poupée de porcelaine dont plus personne ne se souciait vraiment. Elle se sentait responsable de toute cette haine qui gravitait autours d’elle, coupable comme seuls les enfants peuvent croire qu’ils sont. Ce n’était pas faute, mais elle le croyait.

Un jour, elle était restée seule avec Anarik pendant quelques minutes et elle lui avait demandé pourquoi lui et Tataiès ne s’aimaient plus. Le Jedi avait soupiré et sourit tristement. « Ce n’est pas que nous ne nous aimons plus, Harmie… c’est tout simplement que Tiès ne me voit plus… nous n’existons plus, tout simplement. »
La fillette n’avait pas sut que répondre. Elle avait bien vu Tataiès sur les genoux de son père lors des salons, son regard à moitié lubrique dès qu’il passait. Pourquoi est-ce que Papa Néry volait l’amoureux de Tatanarik ?
Une semaine plus tard, le dernier désastre arriva.

C’était encore un de ces salons où Nériaes n’en faisait qu’à sa tête. Dans ce genre de soirées, on avait une chance sur deux de finir en presque-orgie. La « fête » était déjà bien avancée et Kassendrel, dégoûtée, était sur le point de mettre Harmonia au lit.
Et Tiès entra, sabre à la main, le visage inondé de larmes. « C’est toi ! C’est toi qui l’a tué ! »
« Qui, moi ? » répondit Nériaes d’un ton plus que désinvolte. « Mais qui ? Qui ai-je donc tué ? Je suis resté ici toute la soirée, très cher. J’ai des témoins… hauts placés. »
Quelques un des Sénateurs présents éclatèrent de rire et deux jeunes Jedi levèrent les yeux au ciel en signe d’exaspération. « Anarik ! Il s’est tué à cause de toi ! »
« De moi ? Voyons… je ne t’ai jamais forcé à coucher avec moi, Chevalier Tiès. Anarik n’était pas mon mari, je n’avait aucun devoir envers lui, contrairement à toi. »
« Je…»
« Ce qui veut dire que, en pratique, c’est toi qui l’a tué, très cher. Une tasse de thé ? »
Le visage du Jedi sembla se décomposer. Pendant un instant, il ne sut que faire, resta bouche ouverte en bégayant dans le vide. Enfin, sa peau se crispa et, avec un odieux rictus de haine, il sur jeta sur Nériaes, sabre laser flamboyant de bleu dans la main. Kassendrel cria.
Le Chevalier Jedi Tiès Dnar était mort avant d’avoir touché le sol, foudroyé par une nuée de foudre bleutée.
« Quel manque de tact, son sabre a brûlé le tapis. »
Kassendrel, sa fille dans les bras, quitta l’appartement aussi vite qu’elle le pu. Lorsqu’elle arriva au Temple Jedi le lendemain, hagarde, trempée et gelée (il avait fallut qu’il pleuve ce jour là alors qu’il ne devait pleuvoir que dix jours par an sur Coruscant), aucun des Jedis présents chez Nériaes pendant la soirée n’avait pris la peine de revenir. Harmonia devait rencontrer l’un d’eux quelques années après, un garçon du nom de Reyklen. Inutile de dire qu’elle n’eu aucun remord lorsqu’elle le tua.


Dernière édition par le Mar 19 Juin - 8:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fiche d'Harmonia (Star Wars)   Fiche d'Harmonia (Star Wars) EmptyMar 19 Juin - 8:09


Chapitre 3 : Le Pinceau et le Sabre


Harmonia était de retour avec les jeunes Jedi. Après sa fuite de l’immeuble privé de Nériaes avec sa mère, elles s’étaient plus ou moins installées au Temple et Kassendrel avait demandé la protection du Conseil qui la lui avait accordée avec joie. Si les Jedi avaient su dans quelle bouillabaisse ils s’enlisaient en acceptant, ils auraient certainement refusé et renvoyé la traîtresse auprès de son mari.

Car Nériaes était loin du vouloir abandonner sa fille aux mains des Jedis et il avait plus d’une corde à sa harpe, chose très pratique pour jouer une musique variée destinée à bien des usages. Or, Kassendrel avait commis une grossière erreur : elle n’avait réglé ni divorce ni rien. Aussi, lorsque le Conseil Jedi reçut une lettre de l’état. L’objet ? Un procès. Nériaes accusait l’Ordre d’avoir enlevé et séquestré sa fille, ainsi que de lui en interdire la vue. Les Jedis auraient pu gagner s’ils avaient ne serait-ce que parlé à la petite Harmonia, ce qu’ils ne firent pas. Il leur paraissait tout bonnement évident qu’entre les Jedis et un Sith, elle aurait vite fait son choix.

Ainsi le procès eut lieu. Au départ, il aurait dû opposer Kassendrel à Nériaes, mais ce fut en vérité Darth Nériaes contre les Jedis, le père à qui on a volé sa fille contre les Infâmes voleurs qui arrachent une pauvre enfant à sa famille. Le Jury vit dans le Sith un homme et dans les Jedis tout le contraire. Ils pouvaient bien se défendre tant qu’ils voulaient : les juges se fichaient bien de « la volonté de la Force ». Les discours passionnés de Nériaes avaient bien plus d’effet et arrachèrent même quelques larmes à l’assistance. C’était sans doute la comédie dramatique la plus intense, le divertissement le plus vrai que les Sénateurs aient connus depuis longtemps. Ces Jedis ! Comme ils étaient drôles, lorsqu’ils le voulaient ! C’était la plus belle farce qu’on ai donné sur Coruscant, une presque-tragédie. Les Jedis étaient sûrs de perdre dès le départ, et les politiques s’en amusaient déjà.

Le clou du spectacle vint lorsque la petite fille fut appelée à témoigner. Quoique les avocats Jedis eussent dit, Harmonia, par sa franchise enfantine, les clouait au mur avec une aisance innocente en déclarant tour à tour qu’elle aimait son père, n’aimait ni les enfants Jedi, ni les Maîtres qui leur enseignait, ni le Conseil, ni les vêtements qu’elle portait au Temple, ni même le Temple. Et plus elle parlait, plus le visage des Jedis présents se décomposait, et plus la situation devenait risible. « Et puis, » acheva l’enfant, « dans leurs têtes, ils sont plus vieux que la Ripoubliqueuh. Même les petits. C’est déprimant. »

Le verdict tomba : Harmonia reviendrait auprès de ses parents.

Mais les Jedis ne l’entendaient pas ainsi. Offrir de la sorte une apprentie potentielle de grand talent à un Seigneur Sith ? Hors de question. Si la gamine parlait ainsi, c’était uniquement parce que Nériaes lui avait enfoncé des âneries dans la tête ! Non. Harmonia retournerait au Temple. Après tout, on ne pouvait pas exiger de simples humains de juger correctement ce genre de choses ?

Harmonia fut donc ramenée au Temple, plus pour le pire que pour le meilleur. Or, il est évident que ceci ne fit que vérifier les dires du Sith. Le Sénat comme Nériaes furent pris d’une telle colère qu’être un Jedi devint momentanément mal vu. Ils étaient devenus en quelques semaines à peine des voleurs d’enfant, des briseurs de famille, et que sais-je encore…
Kassendrel se sentait à juste titre responsable de la situation. Elle comme son mari commençaient à entrevoir la vérité : leurs querelles mesquines avaient éventré leur bonheur plus sûrement que les Jedis et tous les Seigneurs Noirs des Sith réunis. Mais des deux, c’était la Jedi qui avait été la plus butée et qui avait refusé de donner sa confiance. Savait-elle qu’elle avait blessé son époux en insinuant sa mauvaise influence sur leur fille ? Pour le couple, il était évident qu’il fallait faire quelque chose… et ce fut Nériaes qui décida que les futilités politiques étaient terminées. Il était un Sith ? Elle était une Jedi ? Parfait. Et bien elle allait voir ce qu’il pouvait faire lorsqu’il décida de se conduire comme elle le voulait ! Comme un Sith ! Cruel, vile, manipulateur ! Les Jedis allaient payer ! Et surtout, il retrouverait sa petite fille, dût-il massacrer l’Ordre entier. On ne touchait pas impunément à sa famille !

De son côté, Harmonia était loin de telles considérations, mais elle n’en était pas moins diabolique… à sa façon. Elle n’était pas du tout heureuse de la tournure des évènements et, malgré sa jeunesse, elle commençait déjà à avoir un certain détachement : si ça n’allait pas, elle n’avait qu’à agir pour améliorer les choses.
Elle commença par de petites bêtises agaçantes : bombardement de purée à la cantine, écrans de datapad gribouillés, bataille d’oreillers après le couvre-feu… Harmie, à huit ans, n’avait pas encore acquis le sens du mot « subtilité ». Ce qu’elle n’allait pas tarder à faire. Il lui apparut finalement que ces petits accrochages n’étaient pas suffisants.

Elle décida donc de manipuler un peu ses idiots de camarades. Ils n’étaient bons qu’à ça, de toute façon. Et elle avait un grand avantage : ses yeux. Ses yeux avaient le don de faire peur si elle s’y prenait correctement. Les garçons étaient particulièrement impressionnable uniquement parce qu’elle était une fille et qu’une fille qui vous des yeux très très méchants en utilisant les petits tours de Force de son Popa Sith, ça peut être flippant si on est pas très courageux de nature. Par chance, la promotion d’Harmonia était assez peu dégourdie. Tout au long de sa vie, elle se vie de toute façon accorder des succès monumentaux qui n’étaient parfois dus qu’à la bétise chronique de ses opposants… ou de ces « amis » (ou animaux de compagnie, selon le point de vue). C’est ce qui arriva.

En utilisant la menace, la Force ou simplement son joli minois, Harmie parvint à causer pas mal de troubles qui n’avaient pour seul but d’inquiéter les professeurs sur l’influence qu’elle avait sur ses camarades. Elle organisa par exemple le vol du sabre d’un des Maîtres du Conseil, sabre qui fut allègrement badigeonné de confiture avant d’être rendu. La tunique de leur pédiatre fut imbibée de désinfectant rouge vif. De l’huile de cuisine fut répandue sur le sol du Grand Hall, provoquant la chute d’une vingtaine de Chevaliers avant qu’un droïde de nettoyage ne puisse s’en occuper.

En peu de temps, le Conseil se rendit compte que non seulement Harmonia n’avait pas l’intention d’évoluer dans leur sens, mais aussi qu’elle provoquerait de graves problèmes. D’un autre côté, il y avait Nériaes qui devenait franchement inquiétant. Il aurait été simple d’envoyer quelques Chevaliers pour en finir avec lui, mais le Sénat ne l’aurait sans doute pas permis, ce qui ne manquait pas de mettre les Jedis assez mal à l’aise. Tout ça pour une fichue gamine qui ne faisait, à juste titre, que les « emmerder ». Kassendrel était du coup beaucoup moins populaire, et ce n’était guère étonnant. C’est à ce moment précis, alors que le Conseil n’était plus très sûr de sa décision, que Nériaes fit de nouveau appel à la justice, refusant avec fortes preuves que les Jedis « voleurs d’enfants » ne l’empêchent plus longtemps de rester avec sa fille. Le Sénat jugea que puisque les Jedis avaient déjà étés jugés coupables, il était temps de leur montrer qu’ils n’étaient pas touts puissants.
Autant dire que lorsqu’une armée de policier vint appuyer la demande de Nériaes au plein cœur du Temple, le Conseil décida qu’il était tout à fait sûr de lui : Harmonia ne valait pas tout le mal que l’Ordre s’était donné pour elle. « Quoi ? Si elle avait été puissante, j’aurais compris qu’il faille la garder. Mais là ! Elle a de l’avance, mais elle n’est pas exceptionnelle. » Nériaes récupéra lui-même sa fille, affichant un rictus méprisant à l’égard des Maîtres du Conseil. « Merci bien, mes Seigneurs. Et bon appétit ! Je vous laisse la galaxie et le Sénat. Puissiez vous vous repaître à votre guise au nom de la paix, et en faire une indigestion à la fin ! Je n’ai pas de temps à accorder aux serpents voleurs d’enfants dans votre genre. »
Le lendemain, la déclaration du Seigneur Sith était sur toutes les ondes, sur toutes les news de l’Holonet : « Un Sith donne une leçon de moralité aux Maîtres de l’Ordre ». Beaucoup de Sénateurs trouvèrent l’idée particulièrement comique…

~*~

Harmonia, huit ans, deux mois et trois jours standards, savaient qu’elle aurait dû être couchée. Après tout, les petites filles sont sensées être au lit lorsque 2300 heure sonne, et si elles ne le sont pas, elles doivent tout de même éviter d’écouter aux portes.
Mais Harmie, du haut de son mètre dix, avait toutes les raisons de la Galaxie d’être intéressée par ce qui se déroulait en ce moment. Papa Nériaes qui répondait lui-même à la porte ? Sans envoyer un domestique ?
La porte s’ouvrit avec un sifflement imperceptible sur Kassendrel. Nériaes ne sembla pas lui demander d’explication, et l’ex-Jedi semblait assez surprise de cet état de fait.
« Quoi ? Tu ne me jette pas dehors ? Pas d’éclairs ? »
Il haussa les épaules, soupira et fit un pas de côté pour l’inviter à entrer. « Que me vaut ce plaisir ? »
« Le Conseil m’a gentiment invitée à tenter ma chance ailleurs, dirons-nous… »
Nouveau soupir. Nériaes lui désigna un siège et prépara deux coupes de vin.
« Ça te surprend ? »
« Je suppose que ça ne devrait pas. »

Le couple se regarda un instant sans se voir, mais sans doute avec plus de clairvoyance que pendant leurs si longues joutes verbales. Leur histoire avait été destinée à cette fin dès le début ? Avaient-ils été fous de croire en leur amour ? S’étaient-ils jamais réellement aimés ?
Nériaes soupira.

« Qu’avons-nous fait, Kassendrel ? Et surtout : Pourquoi ? Pour qui ? Et qu’avons-nous gagné ? »
« Est-ce en temps que Seigneur, ou comme époux que tu parles ? »
« A toi de voir si tu es venu comme Jedi ou comme épouse. »


[L'histoire s'arrête ici, la rédaction n'ayant pas été achevée]
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MessageSujet: Re: Fiche d'Harmonia (Star Wars)   Fiche d'Harmonia (Star Wars) EmptyMar 19 Juin - 8:10

Le sabre d’Harmonia est en parfait accord avec son caractère : très esthétique, mais pas moins mortel. C’est un sabre équilibré, assez long mais fait dans un matériau assez léger qui, à ce qu’il semblerait, serait soit une forme d’ivoire violet, soit du bois ayant une texture proche. Harmonia ne saurait pas elle-même vous dire précisément comment il a été construit. En effet, ce sabre a été fabriqué par Nériaes et Kassendrel, et non par elle-même. Il ne faut donc pas s’étonner de l’étrangeté de l’œuvre par rapport à ses deux auteurs, connaissant les sabres de chacun d’entre eux : Nériaes apprécie les sabres plutôt courts et très légers, Kassendrel les aime longs et purement fonctionnels. On peut donc supposer que du côté pratique, la Jedi a mis en point les systèmes internes et aurait laissé le design à son époux. Si on prend en compte le raffinement dont fait preuve Nériaes, il est probable qu’il ai même choisit la teinte du cristal et du corps du sabre, mélange du rouge Sith et du Bleu Jedi. En tout cas, il n’irait certainement pas donner les plans du sabre à qui que ce soit, autant pour sa décoration complexe que pour l’intérieur.

Je ne vous le cacherais pas : Nériaes est passablement plein aux as. Il ne faut donc pas être surpris de trouver dans le sabre qu’il a (en partie) offert à sa fille adoptive des matériaux assez coûteux. La lentille de focalisation, par exemple, a été taillée dans un cristal. D’après Kassendrel, ça ne changeait pas grand-chose, mais notre Seigneur Sith préféré aime jeter l’argent par les fenêtres. Qu’il en profite pendant qu’il en a encore.
Or, vous le savez : un paquet de pognon + une Jedi qui aime les options pas de série + un Seigneur Sith complètement loufoque = un sabre que tout le monde s’arrache. Forcément quand on se balade avec un sabre laser digne d’un grosbill, faut pas s’étonner ! Combien de fois a-t-on délicatement déclaré à cette chère Harmie « ton sabre fera un trophée magnifique ? » ; pas tant que ça, mais il faut dire qu’on est pas trop venu l’embêter et que, proportionnellement, on obtient à peu près 80% des crétins qui sont venu lui chercher des noises.

Son sabre mesure environs 35centimètres, 4 centimètres de diamètre au point d’émission de la lame pour à peu près 1 kilo. C’est un sabre à deux phases, l’une ayant une trentaine de centimètres, l’autre environs 1 mètre 10. Pour être franche, Harmonia n’utilise la lame courte que comme bâton lumineux, le custom c’est pas trop son truc…
Le manche a été sculpté dans un matériaux assez étonnant pour un sabre : la tige d’une fleure de Felucia. Ces fleures ont la particularité d’être parfois immenses et certaines ont des tiges aussi (voir même plus) dures que du bois pour peu que la plante soit assez ancienne. En gravant et polissant un morceau de tige de fleure Felucienne, Nériaes en est arrivé à ce résultat très satisfaisant. Une pierre semi-précieuse assez semblable au Grenat est incrustée dans la partie arrière et polie pour paraître parfaitement ronde. Toute la partie « organique » a été soigneusement vernie à plusieurs reprises. Afin de vérifier que ce manche n’était pas seulement une pièce d’art et qu’il était pratique, Nériaes l’a d’abord testé lui-même. Cependant, il a refusé de dire ce qu’il avait fait avec… on sait juste qu’il l’avait emmené lors d’un voyage sur Ziost.
Le cristal primaire utilisé provient d’Adegan. Les deux cristaux secondaire sont de l’Eralam et du Jenruax. Le premier était autrefois extrait du sous-sol de la 3ème lune d’Erai, détruite par les intenses bombardements des siths. Il est donc extrêmement difficile d’en trouver. Il produit une lame très nette et de qualité supérieure. Le second est au départ un cristal d’Opila raffiné, débarrassé des ses impuretés qui permet à la lame fend l’air avec une rapidité stupéfiante.

Au vue de la taille et du poids de ce sabre, il est évident qu’il se manie difficilement à une main. Et c’est tout à fait juste : si ce n’est pour de courts mouvements, surtout d’esquive ou de rares balayages, Harmonia le manie surtout à deux mains, sauf en mode « bâton lumineux » qui, il faut l’avouer, n’est pas des plus glorieux…
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